L’apophatisme comme attitude religieuse vis-à-vis de l’incognoscibilité de Dieu n’est pas une propriété exclusive des Aréopagitiques. On le trouve chez la plupart des Pères. Clément d’Alexandrie, par exemple, déclare dans les Stromates que nous pouvons atteindre Dieu non dans ce qu’il est, mais dans ce qu’il n’est pas 40 . La conscience même de l’inaccessibilité du «Dieu inconnu» ne pourrait être acquise, selon lui, autrement que par la grâce, «par cette sagesse que Dieu accorde et qui est la force du Père 41 .» Cette conscience de l’incognoscibilité de la nature divine équivaut donc à une expérience, à une rencontre avec le Dieu personnel de la Révélation. C’est en vertu de cette grâce que Moïse et saint Paul ont éprouvé l’impossibilité de connaître Dieu le premier, quand il a pénétré dans les ténèbres de l’inaccessibilité, le second lorsqu’il a entendu les paroles exprimant l’ineffabilité divine 42 . Le thème de Moïse s’approchant de Dieu dans les ténèbres de Sinaï, thème que nous avons rencontré chez Denys et qui fut pour la première fois adopté par Philon d’Alexandrie comme une image de l’extase, sera la figure préférée des Pères pour exprimer l’expérience de l’incognoscibilité de la nature divine. Saint Grégoire de Nysse consacre un traité spécial à la Vie de Moïse 43 où l’ascension du Mont-Sinaï vers les ténèbres de l’incognoscibilité est représentée comme la voie de contemplation, préférable à la première rencontre de Moïse avec Dieu, lorsqu’il lui est apparu dans le buisson ardent. Alors Moïse a vu Dieu dans la lumière à présent il entre dans les ténèbres, laissant derrière lui tout ce qui peut être vu ou connu il ne lui reste que l’invisible et l’inconnaissable mais ce qui est dans ces ténèbres, c’est Dieu 44 . Car Dieu réside là où notre connaissance, nos concepts n’ont pas d’accès. Notre ascension spirituelle ne fait que nous révéler d’une façon de plus en plus évidente l’incognoscibilité absolue de la nature divine. En la désirant de plus en plus, l’âme ne cesse de croître, sort d’elle-même, se dépasse et, en se dépassant, désire davantage ainsi l’ascension devient infinie, le désir inassouvissable. C’est l’amour de l’Épouse du Cantique des Cantiques, elle tend ses mains vers la serrure, elle cherche l’insaisissable, elle appelle Celui qu’elle ne peut atteindre… Elle l’atteint dans la conscience que l’union n’aura pas de fin, l’ascension pas de terme 45 .

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Недавно и именно с берегов Англии, послышалось довольно сильное воззвание к католическим епископам известного кармелита и знаменитого парижского проповедника-апологета о. Иакинфа (Huacinthi) и по выражению клерикальных и не клерикальных газет, произвело сильное впечатление. Не излишним считаем познакомить с этим посланием и православных читателей. Rome, absent de corps, présent d’esprit День P. X. 1870 Когда внезапно открылась война, подобно молнии, разразившейся над Ватиканом в ответ на объявленное им нечестивое учение, я тотчас же поспешил сделать небольшой протест и, исполнив этот долг, наложил на себя молчание. Между тем, не переставал бдительно следить, как исчезали предо мной, подобно соломинкам, уносимым порывами ветра, те два абсолютизма, то в союзе, то во вражде жившие между собой, которые так тяжело подавляли и церковь и мир, я разумею империю Наполеонов и мирскую власть пап! Защитники папской непогрешимости не поняли того благоговейного молчания, на которое обрекли себя тогда столь многие души и которое больше, чем кто-либо, они сами должны бы были хранить; преследуя дерзкую свою политику, которая в одно и тоже время, причинила им и торжество, и погибель, они гласно и шумно позволяют себе рассчитывать и на скромность (réserve), более или менее благоразумную, со стороны одних, и на уступчивость, более или менее вынужденную, со стороны других. Такое, – больше чем, – недоразумение не может продолжаться; тяжкая вина пала бы на тех, которые не восстали бы против того, что со временем могло бы сделаться обязательной для всех ложью (préscription du mensonge). Политическая катастрофа, которая, в особенности для Французов, могла бы с первого взгляда, требовать молчания, теперь, в настоящем ее виде, поставляет нас в необходимость и говорить, и действовать. Я не обинуясь скажу: вопрос, важность которого, даже в настоящую минуту, выше всех прочих вопросов для Франции, есть вопрос религиозный. Франция не может обойтись без христианства; но не может же она и принять его в тех тяжело-стеснительных и искаженных формах, в которые его теперь облекли. Вот почему она больше, чем все остальные латинские племена, невольно остается без религии и, следовательно, без нравственного ограждения, – остается между ультрамонтанизмом и неверием, – этими двумя врагами, от которых она не довольно оберегалась и с которыми надлежало бы, по крайней мере, столько бороться, как и с врагами, вторгшимися в ее землю.

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-        Notez que ces déclarations ont été faites à des médias géorgiens. Or, l’Église orthodoxe géorgienne a été l’une des premières à reconnaître l’autocéphalie de l’Église orthodoxe en Amérique. Le statut autocéphale de l’Église orthodoxe en Amérique est reconnu par la majorité des Églises orthodoxes locales. Bien entendu, personne, même à Constantinople, ne met en doute la dignité canonique du primat et de l’épiscopat de l’Église orthodoxe d’Amérique. Le patriarche Bartholomée et les chefs des autres Églises locales rencontrent Sa Béatitude le métropolite Tikhon et célèbrent avec lui. En dehors du patriarche Bartholomée, combien de primats ont célébré jusqu’à présent avec Épiphane Doumenko (chef de l’église orthodoxe d’Ukraine) ? Même les hiérarques orthodoxes qui, à force de pressions, ont accepté de reconnaître les schismatiques ukrainiens, évitent de concélébrer avec lui. -         A votre avis, d’où le patriarche Bartholomée tient-il que l’Eglise russe aurait un évêque en Abkhazie et en Ossétie du Sud ? -        Peut-être de conseillers incompétents ? J’ai découvert l’interview géorgien dans une traduction anglaise non autorisée, on entend mal ce que dit le patriarche en grec. Si le patriarche Bartholomée a bien dit cela, il se trompe. L’Église russe n’a pas d’évêque en Abkhazie, ni en Ossétie du Sud. Il y a longtemps que nous avons remarqué que le Patriarcat de Constantinople est mal informé, par exemple sur la question ukrainienne. -         En quoi est-il mal informé sur la question ukrainienne ? -        D " après ce qu’on m’a dit, les conseillers du patriarche Bartholomée ne l’ont pas informé de ce qu’une partie des schismatiques qu " il a reconnus en Ukraine n " avaient pas été ordonnés dans la succession apostolique. Les renseignements que nous  lui faisions parvenir à ce sujet n " arrivaient pas jusqu’au patriarche, ou bien il les ignorait. En Ukraine, il a « rétabli dans son rang de métropolite de Lvov » un ancien archiprêtre marié qui, avant de rejoindre le schisme, n’était pas métropolite et n’occupait pas le siège de Lvov.

http://mospat.ru/fr/news/87278/

La théologie de l’Église d’Orient distingue donc en Dieu: les trois hypostases, processions personnelles la nature ou essence les énergies, processions naturelles. Les énergies sont inséparables de la nature la nature est inséparable des trois personnes. Ceci a une grande importance pour la vie mystique dans la tradition orientale: 1° La doctrine des énergies ineffablement distinctes de la nature est le fondement dogmatique du caractère réel de toute expérience mystique. Dieu inaccessible dans sa nature est présent dans ses énergies «comme dans un miroir», restant invisible en ce qu’il est «c’est ainsi que notre visage se rend visible dans la glace, tout en restant invisible pour nous-mêmes», selon la comparaison de saint Grégoire Palamas 141 . Totalement inconnaissable dans son essence, Dieu se révèle donc totalement dans ses énergies qui ne divisent point la nature en deux parties – connaissable et inconnaissable, mais signalent deux modes différents de l’existence divine, dans l’essence et en dehors de l’essence. 2° Cette doctrine laisse entendre comment la Trinité peut exister dans son essence incommunicable et, en même temps, venir habiter en nous, selon la promesse du Christ ( Jn 14, 23 ). Ce n’est pas une présence causale, comme l’omniprésence divine dans la création ce n’est pas, non plus, la présence selon l’essence même, incommunicable par définition c’est un mode selon lequel la Trinité demeure en nous réellement par ce qu’Elle a de communicable, par les énergies communes aux trois hypostases, c’est-à-dire par la grâce, car c’est ainsi qu’on appelle les énergies déifiantes que l’Esprit-Saint nous communique. Celui qui a l’Esprit conférant le don a en même temps le Fils, par le moyen duquel tout don nous est transmis il a aussi le Père, duquel provient tout don parfait. En recevant le don, les énergies déifiantes, on reçoit en même temps l’habitation de la Sainte Trinité, inséparable de ses énergies naturelles, présente en elles autrement, mais aussi réellement que dans sa nature.

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Le chef du diocèse iranien de l’Église apostolique arménienne, l’archevêque Sebouh Sarkissian, a chaleureusement salué les participants. Il est à la tête de la plus importante communauté chrétienne d’Iran, qui se compose de 70 à 90 000 fidèles. Le chef d’une autre communauté chrétienne d’Iran, l’évêque Ramzi Garmu (Église catholique chaldéenne), était aussi présent. Le professeur A. Ossipov a présenté un exposé intitulé « Où va l’homme contemporain ? », qui a suscité un grand intérêt parmi les participants. Le professeur Ossipov a montré que les sources de la crise écologique étaient à chercher en l’homme moderne. Il a souligné : « Aujourd’hui, il devient de plus en plus évident que l’humanité, même si elle détient tous les biens de la civilisation, n’en mourra pas moins bientôt si elle ne préserve pas, ou, plus exactement, si elle ne rétablit pas l’intégrité, la santé de son âme propre. Le problème écologique est avant tout un problème spirituel et non matériel, dont le nœud n’est pas tant l’état de l’environnement que celui de l’homme lui-même. Pour résoudre ce problème, du point de vue religieux, il faut suivre deux vecteurs. Le premier répond à la spécifique de la compréhension religieuse de la vie spirituelle et de l’activité de l’homme en société. Le second se rattache aux tendances idéologiques et à la manipulation des consciences qui ont cours dans le monde contemporain et sont particulièrement dangereux pour l’homme. » La seconde séance a débuté le 6 mai, après la célébration de la Divine liturgie par le métropolite Théophane à l’église Saint-Nicolas de Téhéran. La réunion a débuté par un exposé du docteur Ahmad Beheshti, sur le thème « L’éthique écologique du point de vue de l’islam et du christianisme ». Après l’intervention du docteur Beheshti, la parole a de nouveau été donnée au professeur Ossipov, dont l’allocution n’avait pu être entendue dans son ensemble la veille. Sa communication a été suivie d’un débat animé, qui a montré une communauté de positions entre les participants, lesquels ont conclu que les religions devaient éduquer à la spiritualité et qu’il serait impossible de résoudre les problèmes écologiques sans cette éducation.

http://mospat.ru/fr/news/47480/

Comme dans les années 1990, l’intervention des hommes politiques et des autorités civiles dans les affaires de l’Église non seulement n’a pas permis de réunir les orthodoxes en Ukraine, mais, au contraire, n’a fait que porter de nouveaux coups à l’Orthodoxie. La marque évidente de la politique dans la question de l’autocéphalie ukrainienne entr’ouvre le rideau des véritables motifs des décisions, prises par le patriarche de Constantinople. On ne peut croire que ces motifs se réduisent à satisfaire la demande d’autocéphalie des orthodoxes d’Ukraine. L’objectif poursuivi est en réalité de rompre l’unité spirituelle de la Russie et de l’Ukraine, comme l’ont déclaré ouvertement les plus hauts représentants de l’autorité ukrainienne. L’espoir du patriarche Bartholomée de Constantinople de voir tous les orthodoxes d’Ukraine rejoindre dès que possible « l’église autocéphale », parce qu’ils ne souhaitaient prétendument plus être en union avec le Patriarcat de Moscou, a été déçu. Non seulement le problème du schisme dans l’Orthodoxie ukrainienne n’a pas été résolu, mais il n’a fait que s’approfondir. Jusqu’à présent, aucune Église orthodoxe locale, en dehors de l’Église constantinopolitaine, n’a reconnu la structure schismatique réunifiée, et n’est entrée en communion avec elle. Bien plus, plusieurs Églises ont déclaré officiellement et publiquement leur désaccord avec les entreprises de Constantinople, pour des raisons très valables : Premièrement , chacun sait que l’Église orthodoxe ukrainienne réunit la majorité des orthodoxes d’Ukraine, qu’elle compte plus de 12 000 paroisses, plus de 200 monastères, des millions de fidèles. Deuxièmement , l’Église orthodoxe ukrainienne est une Église nationale, dont le centre est à Kiev. Elle n’est liée au Patriarcat de Moscou que par un lien spirituel, remontant aux temps de la Rus’ de Kiev, mais elle ne dépend de Moscou ni administrativement, ni financièrement. Troisièmement ,  les communautés légalisées par Constantinople, à partir desquelles a été créée la nouvelle structure, sont absolument non canoniques : leur hiérarchie remonte à des personnes anathématisées ou n’ayant pas été ordonnées selon la succession apostolique.

http://new.mospat.ru/fr/news/46324/

Но что особенно бросает тень подозрения на архитектурную авторитетность г. Виолле-ле-Дюка, то это его взгляд на нашу суздальскую архитектуру XII века, именно на Покровскую церковь близ Боголюбова монастыря, 1158–1160 гг., и на Дмитриевский собор во Владимире на Клязьме, 1194–1197 гг. Обе эти церкви позднейшего византийского стиля по своей конструкции, что же касается до порталов с романским выступом колонн и до внешнего убранства стен прилепами орнамента, то, после исследований того же графа С.Г. Строганова и графа А.С. Уварова, предложившего этот вопрос на обсуждение специалистам на первом археологическом съезде в Москве 73 , оказывается несомненным самое очевидное влияние Запада на эти наружные части храма. Чужеземность этого западного вклада в нашу суздальскую архитектуру оказывается в двух резко бросающихся в глаза фактах. Во-первых, элемент этот, очевидно, у нас пришлый, потому что не имеет внутренней органической связи с самой конструкцией храма и имеет значение только декоративное, как, например, полустолбики с арками, в виде прилепа, приложенные к самой стене: подробность, соответствующая действительной аркаде с галереей. В-вторых, эти романские орнаменты появляются в суздальских зданиях XII века, как случайное исключение, без предшествовавшей постепенной подготовки и без последствий, в историческом развитии нашей древней архитектуры. Уже в первой своей статье я заметил, что г. Виолле-ле-Дюк оставил без внимания исследования русских ученых по этому предмету. Я вовсе не имею притязания вменять в обязанность французу, чтобы он был непременно знаком с русской ученой литературой; только крайне удивляюсь, как мог столь знаменитый архитектор позволить себе такой промах, что не усмотрел западного романского стиля на наружных стенах суздальских церквей и отыскивал разные сирийские, персидские и индийские источники для их архитектурного орнамента 74 . Во всяком случае, так как французский архитектор не очистил поля для своих исследований опровержением доводов упомянутых выше авторов в пользу несомненного влияния западного романского стиля на суздальскую орнаментацию, то следующую его характеристику этой орнаментации надобно признать если не совсем ложной, то по малой мере недоказанной: «Comme dansl’ornementation indienne et persane, l’artiste auquel est due cette composition (т. е. в орнаментах Дмитриевского собора) a eu le soin de garner tous les nus, de ne laisser entrevoir, dessous ces réseaux, que de très-petites parties des fonds. La sculpture plate, mais délicatement modelée, malgré la naivété du dessin, occupe également les surfaces, comme le ferait une passementerie. C’est là un parti tout oriental, développé sous un climat où la lumière du solei lest vive, où les brumes sont inconnues. Les manuscrits de cette époque, dus à des mains russes, et non à des artistes byzantins, présent une ornementation analogue, bien plutôt indienne et persane que byzantine» (стр. 69).

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Comme nous l’avons dit maintes fois, l’Église a deux aspects, signalés par saint Paul dans l’épître aux Éphésiens, épître ecclésiologique par excellence. Ces deux aspects ou, plutôt, ces deux caractères fondamentaux de l’Église sont si intimement liés entre eux, que saint Paul les fait tenir dans un seul verset (Ep 1, 23). L’Église est représentée ici (versets 17–23) comme l’accomplissement de l’économie trinitaire, comme une révélation du Père dans l’œuvre du Fils et du Saint-Esprit. Le Père de gloire donne aux fidèles l’Esprit de sagesse et de révélation (πνεμα σοφας κα ποκαλψεως), afin qu’ils reconnaissent leur vocation (κλσις) – union personnelle pour chacun, la richesse de la gloire de son héritage (κληρονομα) qui apparaîtra dans les saints, dans l’union réalisée par la multitude de personnes humaines le même Esprit nous fait reconnaître l’œuvre divine que le Père a opérée dans le Christ: c’est le témoignage rendu à la divinité du Christ. L’aspect christologique de l’Église nous est révélé ainsi à travers son aspect pneumatologique: l’Esprit manifeste à chacun le Christ que le Père ressuscita des morts et fit asseoir à sa droite, au-dessus de toute domination, de toute puissance, de tout nom qui peut être nommé dans le siècle présent et futur, en mettant tout sous ses pieds, en Le constituant chef de l’Église. Vient ensuite la définition de l’Église (verset 23) où les deux aspects, les deux principes – christologique et pneumatologique – sont donnés simultanément, presque fondus ensemble dans une synthèse suprême: «l’Église qui est Son corps, la plénitude de Celui qui remplit tout en tous», «τις στιν τ σμα ατο, τ πλρωμα το τ πντα ν πσιν πληρουμνου». L’Église est notre nature récapitulée par le Christ, contenue dans son hypostase, c’est un organisme théandrique, divino-humain pourtant, si notre nature se trouve encastrée dans le corps du Christ, les personnes humaines ne sont nullement entraînées par le processus physique et inconscient d’une déification qui supprimerait la liberté, qui anéantirait les personnes mêmes.

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Elles arrivèrent ainsi à Witepsk, dans un ancien monastère dont les vierges catholiques avaient été chasées six mois auparavant, et qui servait alors de demeure à des espèces de religieuses schismatiques, nommées sczernices, veuves pour la plupart de soldats russes, qui reçurent l’ordre d’obliger les basiliennes polonaises à embrasser le schisme. Ces malheureuses s’acquittèrent de cette mission avec une indigne barbarie, accablant leurs victimes d’injures et de coups. Dès le matin, les religieuses catholiques balayaient toute la maison, fendaient le bois, puisaient l’eau, allumaient le feu et se rendaient à six heures aux travaux forcés, оù, enchaînées deux à deux a des brouettes, comme des bêtes de somme, elles étaient occupées à transporter des pierres, ne mangeant que l’herbe et les racines crues qu’elles trouvaient dans les champs, ou le pain que les paysans leur donnaient par compassion. La nuit venue, les sczernices les employaient encore à la cuisine et aux soins des bestiaux, sans leur permettre, même au plus fort de l’hiver, de réchauffer près du feu leurs membres engourdis et couverts de plaies; puis on les enfermait, sans leur ôter les fers, dans une prison où il n’y avait pour tous meubles qu’un peu de paille sur la terre nue. Les saintes martyres cherchaient alors dans la prière la seule consolation possible à de pareils tourments. «Ne veuillons que la volonté de Dieu, disait Makrena à ses sœurs, travaillons de toutes nos forces, et pardonnons à ceux qui nous font souffrir». Un jour les pauvres filles virent venir vers elles le père Ignace Michalewicz, leur ancien aumônier. Il leur adressa la parole en russe, et les engagea à embrasser la religion russe, Ini qui leur parlait jadis leur chère langue polonaise et qui les exhortait à l’amour de Dieu. Ce fut pour toutes une immense douleur. «Vous étiez notre père, lui dit l’abbesse avec larmes, vous sauviez nos âmes, et vous voulez les perdre à présent! Où sont vos enseignements et vos exemples? – Lorsque je vous prêchais la fidélité à l’Eglise romaine j’étais insensé, répondit Ignace. J’ai ouvert les yeux, faites comme moi.

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Mais il s’agit de politique, tandis que le Saint-Synode de notre Église doit répondre aux actes de Constantinople sur un plan strictement canonique. Nous n’abordons pas les sujets politiques. Nous ne remettons absolument pas en question la souveraineté de l’Ukraine en tant qu’état. Mais la souveraineté d’un état n’a aucun rapport avec l’organisation de l’Église. Je le rappelle, certaines Églises orthodoxes locales existent dans les frontières d’un pays, tandis que d’autres sont multinationales. Le Patriarcat d’Alexandrie, par exemple, rassemble 54 pays du continent africain. Celui d’Antioche réunit la Syrie et le Liban. Font partie du Patriarcat de Jérusalem Israël, la Palestine et la Jordanie. Celui de Serbie comprend la Serbie, la Croatie, le Montenegro et les autres républiques de l’ex-Yougoslavie. Si l’on partage toutes ces Églises suivant la quantité de pays qu’elles regroupent, il n’y aura plus quinze Églises orthodoxes locales, mais presque autant qu’il y a de pays à l’ONU. – Pour revenir à la séance du Conseil de sécurité de la Russie déjà mentionné, le secrétaire de presse du président, Dmitri Peskov, a dit qu’elle était consacrée aux problèmes de l’Église orthodoxe russe en Ukraine. Pourtant, l’Église russe déclare que l’Église ukrainienne est autonome et indépendante. – Dans le cas présent, je pense qu’il s’agit d’une inexactitude. Il n’y a pas d’« Église orthodoxe russe en Ukraine ». Il y a l’Église orthodoxe ukrainienne qui est une structure auto-administrée du Patriarcat de Moscou. Aujourd’hui, certains hommes politiques ukrainiens tentent de la renommer en « Église orthodoxe russe en Ukraine ». – La décision du Synode de l’Église orthodoxe russe a été suivie d’une vive discussion sur les possibilités de pèlerinage au Mont Athos. On entend différentes opinions : certains disent qu’il n’est recommandé à personne de prier au Mont Athos, d’autres qu’on peut prier sur l’Athos, mais pas le clergé, qui serait sanctionné s’il le faisait. Finalement, qui peut aller au Mont Athos, y aura-t-il des sanctions contre le clergé ?

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