Fixant pour l’avenir ces relations manifestement inégales entre les deux Églises « autocéphales », dont en réalité une seule est autocéphale, le Patriarcat de Constantinople stipule expressément que la Charte « doit nécessairement correspondre en tout point aux dispositions du présent Tomos patriarcal et synodal », tandis que la Charte contient la disposition selon laquelle « le Patriarche œcuménique a le droit exclusif d’interpréter les dispositions de la Charte selon le Tomos ». L’inégalité et même la subordination directe sont également prescrites dans d’autres dispositions du Tomos et de la Charte. Par exemple, « afin de résoudre des questions importantes de nature ecclésiastique, dogmatique et canonique », le Primat de l’EOU « doit faire appel à notre Très Saint Siège patriarcal et œcuménique, en demandant son avis autorisé et son soutien incontestable » (Tomos), et dans ce cas, le Patriarche de Constantinople « annonce la décision nécessaire à la sainte Assemblée des évêques de l’Église d’Ukraine » (Charte IV, 3). Le saint Chrême de l’EOU doit être reçu du Patriarcat de Constantinople. Ainsi, le Tomos et la Charte, en suivant les lignes directrices fondamentales du nouveau concept ecclésiologique du Patriarcat s’de Constantinople, créent un précédent juridique pour la consolidation de l’inégalité entre les Églises orthodoxes locales autocéphales et leur subordination à l’autorité administrative du Patriarcat de Constantinople. Une telle inégalité est considérée à juste titre par de nombreux membres de l’Église orthodoxe comme s’approchant du modèle papal d’autorité ecclésiastique [liv] , qui n’a jamais existé dans l’Orthodoxie. L’Église orthodoxe russe, fidèle à la tradition canonique séculaire, a défendu et continuera à défendre l’égalité des Églises orthodoxes locales et l’indépendance de chaque Église locale par rapport aux autres Églises locales dans sa gouvernance interne. « L’outrage à l’institution sacrée de l’autocéphalie » [lv] , exprimé dans l’octroi de l’autocéphalie à un groupe de schismatiques ukrainiens, a été l’une des tristes conséquences de l’altération de la Sainte Tradition, sur laquelle la vie de l’Église orthodoxe a été construite pendant des siècles en tant que famille d’Églises

http://mospat.ru/fr/news/90540/

La force salvatrice de l’amour guérit de l’indifférence et de la méchanceté, elle soigne la haine et les rancœurs. Elle adoucit les mœurs de ceux qui sont endurcis et corrige maints défauts dans les rapports sociaux ! Si nous agissons ainsi, nous remplirons en vérité notre éminente vocation chrétienne, car par cette effusion de l’amour, suivant le mot de saint Isaac le Syrien, nous devenons semblables à Dieu (Discours ascétiques, 48). Le mystère de l’incarnation divine est le mystère de la présence réelle de Dieu dans le monde. L’apôtre et évangéliste Jean, ayant contemplé à l’avance le siècle à venir, témoigne de la présence universelle du Seigneur avec les hommes : « Il sera avec eux, et ils seront Son peuple, et Dieu Lui-même sera avec eux » (Ap 21,3). Cependant, ce mystère ineffable de la présence divine commence à se réaliser dès ici-bas, sur la terre, car avec la Nativité du Sauveur le temps est accompli et le royaume de Dieu est proche (Mc 1,15). Nous entrons visiblement dans cette réalité en formant la sainte Église une du Christ, par laquelle nous tous, mes bien-aimés, devenons ambassadeurs et représentants de ce Royaume céleste de l’amour. La certitude étonnante et profonde de ce que « Dieu est avec nous » constitue l’essence de la vie sacramentelle et cachée de l’Église. Souvenons-nous que si le Tout-Puissant, l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin (Ap 22,13) a pris dans son étreinte l’histoire humaine et a promis de demeurer avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde (Mt 28,20), nous n’avons pas à nous effrayer et à craindre les circonstances alarmantes du temps présent. Répondant à l’amour immense du Sauveur, apprenons à nous confier entièrement au Seigneur et à espérer en Sa Providence, afin de témoigner avec audace et joie jusqu’au second avènement du Christ, jusqu’aux confins de la terre : Car Dieu est avec nous ! PATRIARCHE DE MOSCOU ET DE TOUTES LES RUSSIES Nativité du Christ 2023 / 2024 Moscou Le message est disponible dans les langues suivantes:

http://mospat.ru/fr/news/91206/

Constatons un fait évident : les affirmations sur le caractère prétendument provisoire du transfert de la métropole de Kiev au Patriarcat de Moscou sont totalement infondées, puisqu’elles partent d’une interprétation tendancieuse d’un document vieux de plus de trois cents ans, qui n’a pas été remis en question par Constantinople pendant plusieurs siècles. Rappelons-nous que durant des années, le patriarche Bartholomée a témoigné, et pas une fois ou deux, qu’il considérait le métropolite Vladimir, de bienheureuse mémoire, puis le métropolite Onuphre, comme les chefs canoniques de l’Orthodoxie en Ukraine, et non pas les chefs du « patriarcat de Kiev » ou de « l’EOAU », qu’ils ont récemment hébergés dans leur communion. Il a souvent exhorté les schismatiques à revenir à l’Église par la pénitence. Mentionnons aussi le fait que notre Église n’a jamais cessé de chercher à guérir sur des bases canoniques le schisme créé par les autorités ukrainiennes. Posons-nous plutôt la question suivante: ce qu’a entrepris Constantinople peut-il permettre d’arriver au but déclaré, qui est de guérir cette blessure du schisme ? Évidemment non. Au contraire, le schisme prend des proportions panorthodoxes, les tentatives de discrimination de l’Église canonique en Ukraine sont encouragées, ce qui peut provoquer un conflit religieux en territoire ukrainien. La collégialité dans la prise de décisions est la mesure qui détermine la justesse de celles-ci. Dans le cas présent, le patriarche de Constantinople déclare son droit unilatéral à prendre des décisions concernant les autres Églises. Il ne regarde plus les Églises locales comme des sujets de relations interecclésiales, mais les place devant le fait accompli. Cherchant à s’attribuer des pleins-pouvoirs semblables à ceux du pape de Rome au Moyen-Âge, le primat de Constantinople se place en dehors de l’organisation ecclésiale qui distingue l’Église orthodoxe. La communion avec des schsimatiques qui ne se sont pas repentis du péché de schisme le place lui-même hors de l’espace canonique.

http://mospat.ru/fr/news/46983/

Car l’Église n’est pas seulement la nature une dans l’hypostase du Christ, elle est aussi les hypostases multiples dans la grâce du Saint-Esprit. Il ne convient pas de rechercher ce qui est personnel, car la perfection de la personne se réalise dans l’abandon total, dans le renoncement à soi-même. Toute personne qui cherche à s’affirmer n’aboutit qu’au morcellement de la nature, à l’être particulier, individuel, accomplissant une œuvre contraire à celle du Christ. «Qui n’amasse pas avec Moi, dissipe ( Mt 12, 30 ).» Or, il faut dissiper avec le Christ, abandonner sa nature propre qui est, en réalité, la nature commune, pour amasser, pour acquérir la grâce qui doit être appropriée à chaque personne, devenir sienne. «Si vous n’avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ? (Le 16, 12)» Notre nature est à autrui – le Christ l’a acquise par son sang très précieux la grâce incréée est à nous – elle nous est accordée par le Saint-Esprit. C’est le mystère insondable de l’Église, œuvre du Christ et du Saint-Esprit, une dans le Christ, multiple par l’Esprit une seule nature humaine dans l’hypostase du Christ, plusieurs hypostases humaines dans la grâce du Saint-Esprit. Pourtant, Église une – parce qu’un seul corps, une seule nature unie à Dieu dans la personne du Christ, car notre union personnelle, l’union parfaite à Dieu dans nos personnes, ne s’accomplira que dans le siècle futur. Les unions sacramentelles que nous propose l’Église – et même la plus parfaite de toutes, l’union eucharistique – se rapportent à notre nature, en tant qu’elle est reçue dans la personne du Christ. Par rapport à nos personnes, les sacrements sont des moyens, des données qui doivent être réalisées, acquises, devenir pleinement nôtres au cours des luttes constantes, où notre volonté se conformera à la volonté de Dieu dans l’Esprit-Saint présent en nous. Prodigués à notre nature, les sacrements ecclésiastiques nous rendent aptes à la vie spirituelle dans laquelle s’accomplit l’union de nos personnes avec Dieu. Notre nature reçoit dans l’Église toutes les conditions objectives de cette union. Les conditions subjectives ne dépendent que de nous.

http://azbyka.ru/otechnik/Vladimir_Lossk...

Auparavant déjà, les paroisses de l’Église canonique étaient régulièrement soumises à des attaques de vandales, à des exactions, et les décisions judiciaires de leur faire rendre leurs églises n’étaient pas prises en compte. A présent, les schismatiques font ouvertement savoir leur volonté de s’emparer des plus grands sanctuaires du pays. Il y a quelques jours, le synode du « patriarcat de Kiev » schismatique a ajouté à la titulature de Philarète Denissenko le titre d’archimandrite des laures des Grottes de Kiev et de Potchaïév. Mais ces antiques monastères orthodoxes, sacrés pour des millions d’Ukrainiens orthodoxes, ne sont pas dans sa juridiction. Ils appartiennent à l’Église orthodoxe ukrainienne. C’est donc là un moyen de déclarer ses prétentions à la possession des plus grands monastères de l’Ukraine. On se demande par contre qui y installeront-ils ? Car il y a aujourd’hui plus de moines dans chacun de ces monastères de l’Église ukrainienne que n’en a Philarète dans toute l’Ukraine. Le monachisme est une ascèse, et personne n’est prêt à faire des sacrifices pour le schisme. Le chef du gouvernement ukrainien avait déclaré qu’il n’y aurait pas de transfert de propriétés ecclésiastiques. C’est difficile à croire. Le ministère de la Culture de ce pays a d’ores et déjà entrepris l’inventaire des églises dont l’Église orthodoxe ukrainienne a l’usage, on entend des déclarations attestant de l’intention de revoir tous les documents attribuant l’usage de ces bâtiments à l’Église. Le ministre des Affaires étrangères, Pavel Klimkine, affirme que « le Patriarcat de Moscou n’a de toute façon rien à faire en Ukraine ». Par ailleurs, des projets de lois discriminatoires restent à l’examen de la Rada, ils veulent pratiquement légaliser les raids opérés contre les communautés de l’Église orthodoxe ukrainienne, ils prévoient un contrôle de la vie de l’Église et même un changement forcé de dénomination de l’Église canonique. Le président du Parlement ukrainien, Andreï Paroubi, a fait savoir ce qu’il pensait de l’Église orthodoxe ukrainienne canonique, disant que ce n’était « pas une Église ».

http://mospat.ru/fr/news/46988/

L’être et l’action de Dieu se présenteraient alors comme identiques et ayant le même caractère de nécessité, selon saint Marc d’Ephèse (XV e siècle) 121 . Il faut donc distinguer en Dieu la nature une, les trois hypostases et l’énergie incréée qui procède de la nature sans se séparer d’elle dans cette procession manifestatrice. Si nous participons à Dieu dans les énergies, selon la mesure de nos capacités, cela ne veut pas dire que Dieu ne se manifeste pleinement dans sa procession ad extra. Dieu n’est pas amoindri dans ses énergies Il est totalement présent dans chaque rayon de sa divinité. Il faut éviter deux opinions fausses que l’on peut se former à propos des énergies divines: 1° L’énergie n’est pas une fonction divine vis-à-vis des créatures, bien que Dieu crée et opère par ses énergies qui pénètrent tout ce qui existe. Les créatures pourraient ne pas exister, Dieu se manifesterait quand même en dehors de son essence, comme le soleil brille dans ses rayons en dehors du disque solaire, qu’il y ait ou qu’il n’y ait pas d’êtres susceptibles de recevoir sa lumière. Certes, les expressions «se manifester» et «en dehors» sont impropres ici, car le «dehors» ne commence à exister qu’avec la création et la «manifestation» ne peut être conçue que dans un milieu étranger à celui qui se manifeste. En employant ces locutions défectueuses, ces images inadéquates, nous signalons le caractère absolu et non relatif d’une force naturelle d’expansion, éternellement propre à Dieu. Mais, 2° le monde créé ne devient pas infini et coéternel à Dieu du fait que les processions naturelles ou énergies divines le soient. Les énergies n’impliquent aucune nécessité de la création, qui est un acte libre effectué par l’énergie divine, mais déterminé par une décision de la volonté commune des Trois Personnes. C’est un acte du vouloir de Dieu posant un sujet nouveau en dehors de l’Être divin, ex nihilo. Le «milieu» de la manifestation prendra ainsi son commencement. Quant à la manifestation même, elle est éternelle: c’est la gloire de Dieu.

http://azbyka.ru/otechnik/Vladimir_Lossk...

Cependant, tout cela fut à peine remarqué le côté glorieux de ce qui se passait en Russie resta presque sans intérêt pour la plupart: on a surtout protesté contre les persécutions, on a regretté que l’Église russe ne se fût pas comportée comme une puissance temporelle et politique on l’a excusée de cette «faiblesse humaine». Le Christ crucifié et enterré ne serait pas jugé autrement par ceux qui sont aveugles pour la lumière de la Résurrection. Pour savoir reconnaître la victoire sous les apparences de l’échec, la force de Dieu s’accomplissant dans l’infirmité, la vraie Église dans sa réalité historique, il faut recevoir, selon la parole de saint Paul, «non pas l’esprit de ce monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce» (1 Co 2,12). L’apophatisme propre à la théologie mystique de l’Église d’Orient nous apparaît finalement comme un témoignage rendu à la plénitude du Saint-Esprit, Personne qui demeure inconnue, bien qu’elle remplisse toutes choses en les faisant tendre vers leur accomplissement final. Tout devient plénitude dans le Saint-Esprit, le monde qui fut créé pour être déifié, les personnes humaines appelées à l’union avec Dieu, l’Église dans laquelle cette union se réalise enfin, Dieu se fait connaître par le Saint-Esprit dans la plénitude de son Être, qui est la Sainte Trinité. La foi qui est un sens apophatique de cette plénitude ne peut rester aveugle dans les personnes qui accèdent à l’union avec Dieu. L’Esprit-Saint devient en elles le principe même de leur conscience qui s’ouvre de plus en plus à la perception des réalités divines. La vie spirituelle, selon les auteurs ascétiques orientaux, n’est jamais inconsciente, comme nous l’avons vu dans nos deux derniers chapitres. Cette conscience de la grâce, de Dieu présent en nous, s’appelle habituellement «la gnose» ou connaissance spirituelle (γνσις πνευματικ) que saint Isaac le Syrien définit comme «le sens de la vie éternelle» ou «le sens des réalités secrètes» 397 .

http://azbyka.ru/otechnik/Vladimir_Lossk...

Accepter Le site utilise des cookies pour vous montrer les informations les plus récentes. En continuant à utiliser le site, vous consentez à l " utilisation de vos métadonnées et cookies. Politique des cookies Le Patriarche Cyrille a reçu le ministre des wakoufs de Syrie Le 7 mars 2017, le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a reçu à sa résidence du monastère Saint-Daniel le ministre des wakoufs de la République arabe syrienne, Mohammed Abdul Sattar al-Sayeed. La partie musulmane était aussi représentée par le directeur général des wakoufs à Damas, le cheik Ahmad Samir al-Kabbani ; le directeur du Mouvement de jeunesse religieux de Syrie, le cheik Adbullah al-Sayyed ; le président de l’Assemblée spirituelle des musulmans de Russie, le mufti Albir Krganov. L’ambassadeur de Syrie en Fédération de Russie, Riad Khaddad, était aussi présent. Le représentant du Patriarcat d’Antioche la Grande et de tout l’Orient auprès du Patriarche de Moscou et de toute la Russie, le métropolite Niphon de Philippopolis, assistait aussi à la rencontre, ainsi que l’archimandrite Philarète (Boulekov), vice-président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, et le prêtre Dimitri Safonov, secrétaire du DREE aux relations interreligieuses et secrétaire exécutif du Conseil interreligieux de Russie. Dans son discours d’ouverture, le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a mentionné sa rencontre avec son hôte, en novembre 2011, à Damas, pendant sa visite au Patriarcat d’Antioche. « C’était alors le début du profond conflit qui a causé tant de malheurs au peuple syrien, a dit Sa Sainteté. Mais c’était encore la Syrie dont je me souvenais bien et que j’ai toujours aimée, un pays paisible, tranquille, où vivaient des gens de différentes religions en paix et dans la concorde. J’ai pu constater le développement positif de l’économie, de la vie culturelle, j’ai vu les améliorations qui s’étaient produites à Damas durant les années précédant ma dernière visite. Je me souviens de l’unanimité des gens, aussi bien des chrétiens que des musulmans, qui m’avaient chaleureusement accueilli, notamment dans les rues de Damas. C’est cette vie paisible qui a été détruite. Mais il faut rendre hommage à l’héroïsme du peuple syrien, qui défend aujourd’hui courageusement son pays. »

http://mospat.ru/fr/news/48661/

En un an et demi, l’Exarchat patriarcal d’Afrique a ouvert plus de 200 (deux cents) paroisses dans 25 (vingt-cinq) pays africains. En dehors du développement de la vie liturgique, il a été possible de commencer à mettre en place un certain nombre de projets humanitaires et éducatifs, notamment la traduction de livres dans les langues locales. La fondation et le travail de l’Exarchat ont suscité un vif intérêt pour l’Église orthodoxe russe chez les Africains. Beaucoup apprécient que notre Église se fasse la gardienne vigilante de la tradition apostolique aussi bien en matière de doctrine et de sacrements que sur le plan de l’expérience spirituelle ; que nous soyons une Église qui n’altère pas les normes de la morale que Dieu nous a donnée pour satisfaire aux tendances de la mode idéologique. En développant notre activité pastorale, nous aspirons à apporter notre contribution au renforcement des relations entre la Russie et l’Afrique, à l’amélioration de la qualité de vie des populations. Là où sont fondées nos paroisses, sont aussi fondées des écoles, forés des puits, construits des stations électriques, des hôpitaux et des centres culturels. Nous avons l’intention d’interagir également de façon constructive avec les autres organisations religieuses d’Afrique. Nos paroisses sont enregistrées en pleine conformité avec la législation des pays où elles sont fondées. Je tiens à remercier particulièrement les chefs d’État de ces pays. Le Patriarcat de Moscou est ouvert à toute initiative pouvant servir le bien des populations, l’établissement de la paix et l’aide aux personnes en détresse. M’adressant affectueusement aux habitants du continent africain, j’invoque sur vous la bénédiction divine. Que le Seigneur envoie aux peuples de vos pays la paix et la prospérité, et qu’Il accorde aux dirigeants la sagesse, la patience et la force ! J’espère que le présent forum servira au développement ultérieur de la coopération entre nos peuples dans tous les domaines. Je vous remercie de votre attention et vous souhaite un travail fructueux.

http://mospat.ru/fr/news/90568/

-        Il est évident qu’on a porté et qu’on continue à porter atteinte aux droits des fidèles de l’Église orthodoxe ukrainienne. Si tendancieux soient-ils, les documents publiés par certaines organisations de défense des droits de l’homme européennes ou internationales reconnaissent régulièrement que de multiples faits de discrimination religieuse ont lieu en Ukraine. Le président ukrainien a le droit de participer au processus d’adoption des lois, il peut user de son droit de veto. Il a le droit de s’adresser au Tribunal constitutionnel de l’Ukraine pour juger de la constitutionnalité d’une loi. Le président ukrainien est le garant du respect de la Constitution, qui garantit les droits et les libertés des citoyens ; il dispose d’un large appareil de pleins-pouvoirs administratifs. Pourtant, les lois discriminatoires qui ont été adoptées sous la présidence de Porochenko contre la principale communauté religieuse d’Ukraine n’ont toujours pas été abrogées. Bien plus, la Rada suprême examine de nouveaux projets de lois discriminatoires. On veut espérer que le président ukrainien réagira de la façon qui s’impose en l " occurrence.   -        Les médias ont discuté de la possible réception dans le Patriarcat de Moscou des prêtres du Patriarcat d’Alexandrie qui n’ont pas approuvé la reconnaissance de l’église orthodoxe d’Ukraine par leur patriarche. Y a-t-il vraiment eu des demandes en ce sens ? Comment l’Église russe réagit-elle à ces demandes ? -        Effectivement, il y a eu des demandes en ce sens. Et il ne s’agit pas de cas isolés, mais de très nombreuses demandes, émanant de clercs de différents pays d’Afrique. Nous souhaitons sincèrement les aider autant que possible. Mais nous nous sommes jusqu’à présent abstenus de les recevoir dans la juridiction de l’Église russe, principalement pour ne pas aggraver les divisions qui se produisent déjà chez les orthodoxes d’Afrique à cause de la reconnaissance des schismatiques ukrainiens par le patriarche Théodore. Nous ne perdons pas l’espoir que le patriarche Théodore reviendra sur sa décision.

http://mospat.ru/fr/news/86955/

   001    002   003     004    005    006    007    008    009    010