-        Notez que ces déclarations ont été faites à des médias géorgiens. Or, l’Église orthodoxe géorgienne a été l’une des premières à reconnaître l’autocéphalie de l’Église orthodoxe en Amérique. Le statut autocéphale de l’Église orthodoxe en Amérique est reconnu par la majorité des Églises orthodoxes locales. Bien entendu, personne, même à Constantinople, ne met en doute la dignité canonique du primat et de l’épiscopat de l’Église orthodoxe d’Amérique. Le patriarche Bartholomée et les chefs des autres Églises locales rencontrent Sa Béatitude le métropolite Tikhon et célèbrent avec lui. En dehors du patriarche Bartholomée, combien de primats ont célébré jusqu’à présent avec Épiphane Doumenko (chef de l’église orthodoxe d’Ukraine) ? Même les hiérarques orthodoxes qui, à force de pressions, ont accepté de reconnaître les schismatiques ukrainiens, évitent de concélébrer avec lui. -         A votre avis, d’où le patriarche Bartholomée tient-il que l’Eglise russe aurait un évêque en Abkhazie et en Ossétie du Sud ? -        Peut-être de conseillers incompétents ? J’ai découvert l’interview géorgien dans une traduction anglaise non autorisée, on entend mal ce que dit le patriarche en grec. Si le patriarche Bartholomée a bien dit cela, il se trompe. L’Église russe n’a pas d’évêque en Abkhazie, ni en Ossétie du Sud. Il y a longtemps que nous avons remarqué que le Patriarcat de Constantinople est mal informé, par exemple sur la question ukrainienne. -         En quoi est-il mal informé sur la question ukrainienne ? -        D " après ce qu’on m’a dit, les conseillers du patriarche Bartholomée ne l’ont pas informé de ce qu’une partie des schismatiques qu " il a reconnus en Ukraine n " avaient pas été ordonnés dans la succession apostolique. Les renseignements que nous  lui faisions parvenir à ce sujet n " arrivaient pas jusqu’au patriarche, ou bien il les ignorait. En Ukraine, il a « rétabli dans son rang de métropolite de Lvov » un ancien archiprêtre marié qui, avant de rejoindre le schisme, n’était pas métropolite et n’occupait pas le siège de Lvov.

http://mospat.ru/fr/news/87278/

Истопник. Тише ты! Услышат – долго ли до греха? – беды с тобой наживешь… Чиновник. Небось, кум, теперь – свобода… Иду я давеча сюда по Мойке, а навстречу офицер гусарский по самой середине панели верхом скачет, кричит: «Свобода! Гуляй, душа, – все позволено!» Истопник. Рано пташечка запела, как бы кошечка не съела… Да ну же, ступай, говорят, ступай – слышь, идут… Истопник и чиновник уходят направо. Роджерсон и Марин входят на нижнюю площадку слева. Марин. Пойду, доложу его сиятельству. Роджерсон. Попросите же, чтоб граф поосторожнее, а то, ежели опять, как давеча, – я ни за что не отвечаю – рассудка может лишиться. Марин. Слушаю-с. Марин, взойдя по лестнице, уходит направо. Роджерсон – налево. Кн. Платон Зубов и обер-церемониймейстер граф Головкин входят на верхнюю площадку слева. Платон Зубов. Всем чинам военным и гражданским в Зимний дворец, в Большую церковь съезжаться для учинения присяги. Митрополита и духовенство повестить не забудьте. Головкин. Митрополит внизу, в церкви ждет. Платон Зубов. Зачем? Кто просил? Головкин. Сам приехал. Панихиды служить. Платон Зубов. Панихид не будет, пока тело не выставят. Так и скажите дураку – пусть во дворец едет. Головкин. Слушаю-с. Платон Зубов. Eh bien, comte, qu’est ce qu’on dit du changement? Головкин. Mon prince, on dit que vous avez eté un des romains. Платон Зубов. Да, дело было жаркое – потрудились мы на пользу отечества… Уходят. Александр входит на нижнюю площадку слева. Елизавета и Роджерсон ведут его под руки. Роджерсон. Потихоньку, потихоньку, ваше величество! Присядьте, отдохнуть извольте… Камер-лакей приносит стул и уходит. Александр садится. Елизавета дает ему нюхать спирт. Александр. Ничего… прошло… Только вот голова немного… Все забываю… Что, бишь, я говорил-то, Лизанька? А? Елизавета. Об отречении, Саша! Роджерсон, взойдя по лестнице, уходит направо. Александр. Да, отречение… А ты мне что? Вот опять забыл… Елизавета. Я говорила, что сейчас нельзя – после… Александр. После… После… Всю жизнь… Всегда – каждый день, каждый час, каждую минуту – то же, что сейчас вот – это – и больше ничего… Как с этим жить, как с этим царствовать? Ты знаешь?.. Я не знаю… Я не могу… Пусть кто может… А я не могу…

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Les dissensions ne cessent de se multiplier dans ce qui reste de « l’église orthodoxe d’Ukraine », comme différentes déclarations publiques le montrent. Dans les églises prises de force par l’EOd’U, il n’y a personne pour célébrer : le clergé et les fidèles de l’Église canonique ne souhaitent pas passer au schisme, les églises sont vides ou fermées. « Si le Seigneur ne bâtit la maison, en vain se fatiguent les bâtisseurs » (Ps 126,1), dit sagement la Bible. Les dirigeants du Patriarcat de Constantinople avaient déclaré que l’autocéphalie unirait les orthodoxes d’Ukraine, mais la situation a empiré, le schisme est toujours là. Par comparaison, la situation dans l’Église orthodoxe ukrainienne reste stable. Malgré les multiples usurpations d’églises, en 2018-2019, malgré les lois discriminatoires adoptées alors, elle reste la confession majoritaire en Ukraine, celle qui possède le plus grand nombre de communautés dans le pays. -        Dans son message de condoléances, le patriarche Cyrille de Moscou et de toutes les Russies a dit que la renaissance spirituelle du Monténégro resterait attachée à la personne du métropolite Amphiloque. Le métropolite Amphiloque était l " un des hiérarques ayant le plus d " autorité dans l’Église orthodoxe serbe. Il était à la tête du mouvement contre la loi discriminatoire sur la liberté de confession au Monténégro. Que pensez-vous de l’avenir de l’orthodoxie au Monténégro ? Les orthodoxes monténégrins ont montré leur capacité à se sacrifier pour défendre leur Église. En sera-t-il de même à l’avenir ? -        L’orthodoxie, au Monténégro, repose sur des fondations solides, posées par saint Basile d’Ostrog et saint Pierre de Cetinje. La foi orthodoxe a souvent donné à nos frères la force de lutter pour leur liberté ; elle a formé leur caractère national, leur identité culturelle ; elle a contribué à la naissance et au développement de l’état. Le mouvement populaire pour la défense des sanctuaires a montré au monde entier la valeur de la foi et de l’Église orthodoxe pour les Monténégrins, notamment pour ceux auxquels appartient l " avenir : les jeunes. Il me semble très important que, grâce aux efforts de Mgr Amphiloque, de bienheureuse mémoire, la génération montante du Monténégro ait pu avoir part au patrimoine de ses pères et prendre conscience de ce qu’elle est responsable de sa sauvegarde et de sa transmission. C’est dans la majesté de la tradition spirituelle orthodoxe, pour laquelle le sang des martyrs a si souvent coulé, qu’est la bénédiction de Dieu pour le Monténégro.

http://mospat.ru/fr/news/60699/

Sukhova, N. (2006) Higher Religious School: Problems and Reforms (Second Half of the 19th Century) . Moscow, St. Tikhon " s University Publ. (in Russian) Trubetskoi, E. (1916) Theology in Color . Moscow, Tovarishhestvo I. D. Sytina Publ. (in Russian) Valliere, P. (2004) ‘‘The Modernity of Khomiakov’’, in V. Tsurikov (ed.) A. S. Khomiakov: Poet, Philosopher , pp. 129144. Jordanville: Holy Trinity Seminary Publ. Valliere, P. (2014) Conciliarism: A History Of Decision-Making In The Church . Cambridge: Cambridge University Press. Valliere, P. (2016) ‘‘The Conciliar Fellowship of the Church in Karl Barth and Modern Orthodox Theology’’, in A. Moyse, S. Kirkland, J. McDowell (eds.) Correlating Sobornost: Conversations between Karl Barth and the Russian Orthodox Tradition Hardcover , pp. 3–33. Minneapolis: Fortress Publ.   См.: Дестивель И., свящ. Поместный собор Российской Православной Церкви 1917-1918 годов и принцип соборности. М.: Издательство Крутицкого подворья, 2008; Беглов А. Л. Всероссийский церковный собор 1917–1918 гг. как явление соборной практики Церкви//Государство, религия, церковь в России и за рубежом. 1(34). 2016. С. 51–73; Соловьев И., свящ. Воплощение идеи соборности в деятельности Всероссийского Поместного Собора 1917-1918 годов//Вестник Свято-Филаретовского института. 2018. 26. С. 111–126. Хондзинский П. В., Кырлежев А. И. Соборность в русской богословской традиции//Вопросы теологии. 2019. Т. 1. 3. С. 428. См. также: Mrowczynski-Van, A., Obolevitch, T., Rojek, E. (eds) (2019) Alexei Khomiakov: The Mystery of Sobornost " . Oregon: Pickwick Publications. См.: «Un concile n’est pas possible, a moins que l’Occident, revenant a l’idee meme des conciles, ne commence par condamner son usurpation et toutes ses suite» (Chomiakoff, A. (1872) L’Eglise latine et le Protestantisme au point de vue de l’Eglise d’Orient. 2nd edition, p. 63. Lausanne and Vevey: B. Benda); «Собор дотоле невозможен, пока западный мир, вернувшись к самой идее собора, не осудит наперед своего посягательства на соборность и всех истекших отсюда последствий ( Хомяков А. С. Несколько слов православного христианина о западных исповеданиях по поводу брошюры г-на Лоранси// Он же. Полное собрание сочинений: В 8 т. М.: Университетская типография, 1886. Т. 2. С. 72). Пол Вальер считает, что переводчики используют слово «соборность» для перевода «l’idee meme des conciles» (Valliere, P. (2016) ‘‘The Conciliar Fellowship of the Church in Karl Barth and Modern Orthodox Theology’’, in A. Moyse, S. Kirkland, J. McDowell (eds.) Correlating Sobornost: Conversations between Karl Barth and the Russian Orthodox Tradition Hardcover , p. 12. Minneapolis: Fortress).

http://bogoslov.ru/article/6177565

Or, le cas examiné ici remonte à plus de 300 ans. Faut-il rappeler qu’en plus d’un millénaire de rapports entre l’Église orthodoxe bulgare et le Patriarcat de Constantinople, ainsi qu’avec les autres Églises autocéphales fondées ultérieurement dans les Balkans, les frontières des diocèses de ces Églises locales ont été modifiées plus d’une fois, suivant la conjoncture historique et les changements des frontières des états dans lesquels se trouvait telle ou telle Église. Cela veut-il dire qu’il est inadmissible de réexaminer la juridiction de territoires comme, par exemple, l’antique diocèse de Mesembria : à laquelle des Églises locales des Balkans appartiendrait-il ? Comme récemment indiqué dans la lettre de Sa Sainteté le patriarche Irénée de Serbie au patriarche de Constantinople, « dans la tradition et la sainte pratique canonique de l’Église, il existe, entre autre, un critère d’ancienneté et « d’ancienneté de la coutume » (8 e canon du III Concile œcuménique, adoptés par tous, et qu’un éminent canoniste comme vous connaît mieux que notre humble personne » (lettre du 13 août 2018). Autrement dit, les normes adoptées par toutes les Églises locales au cours des siècles ne peuvent être contestées par une Église locale (celle de Constantinople en l’occurence), quels que soient les motifs. Admettre les prétentions du Patriarcat de Constantinople, c’est littéralement déchirer l’unité de l’Église orthodoxe. Nous pensons utile de rappeler plusieurs déclarations du patriarche Bartholomée sur ce thème, datant d’un passé récent. Dans une lettre du 11 juillet 1995, le patriarche Bartholomée de Constantinople écrivait au patriarche Alexis II de Moscou et de toute la Russie : « C’est pourquoi nous tenons à vous assurer que l’inclusion de communautés ukrainiennes [de la diaspora, c’est-à-dire situées hors de Russie et d’Ukraine] dans l’ordre canonique de l’Église orthodoxe en les recevant sous l’omophore du Patriarcat œcuménique profitera, nous en sommes certains, avant tout aux relations de la sainte Église russe avec les difèles en Ukraine. Parce que, d’une part, ceux qui seront reçus seront tenus de déclarer officiellement qu’ils ne aspireront pas à l’autocéphalie de l’Église ukrainienne ou d’une de ses parties par les méthodes propres à tous les « autocéphalistes » existants, et, d’autre part, parce qu’ils ne pourront collaborer ni entrer en communion avec les autres groupes schismatiques ukrainiens situés hors de la communion avec l’Église orthodoxe sans se préjudicier à eux-mêmes car le principe canonique « qui communique avec des personnes situées hors de la communion se place lui-même hors de la communion » fonctionnera à leur égard. » Le Patriarcat de Constantinople s’en était strictement et constamment tenu à cette position jusqu’à une date récente.

http://mospat.ru/fr/news/47078/

– La commission a réagi très négativement et sans équivoque à la déclaration « Fiducia supplicans ». Nous avons été unanimes à voir dans ce document un écart très sérieux aux normes chrétiennes. Vous dites que la bénédiction peut être reçue tour à tour par les personnes, mais le document ne le dit pas. Le document parle justement de la bénédiction des couples. Il mentionne deux catégories de couples. D’une part, les couples en situation dite irrégulière. C’est-à-dire un homme et une femme n’étant pas mariés à l’église ou vivant maritalement. Ces situations sont très fréquentes dans l’Église catholique, car la procédure de divorce y est très compliquée, il est difficile, voire presque impossible d’obtenir de l’Église l’autorisation de divorcer. Mais la seconde catégorie de personnes dont parle le document, ce sont les couples homosexuels. Or, les mêmes critères sont appliqués aux uns et aux autres. – En quoi consiste la principale contradiction avec le christianisme, d’après la commission ? – Le document décrit les couples homosexuels comme des personnes ayant besoin de la bénédiction de l’Église pour leur guérison et leur édification. En d’autres termes, ils peuvent être bénis en tant que couples, et non à part, en tant qu’individus. Oui, la déclaration prend la précaution de répéter à maintes reprises et sous différentes formes que ces bénédictions ne doivent pas être ritualisées, qu’elles doivent être spontanées et ne pas rappeler le mariage par leur forme. A cause de ce souci, plusieurs recommandations concrètes sont émises pour faire en sorte que ces bénédictions ne ressemblent pas à un mariage. Le document affirme en outre que la doctrine de l’Église sur le mariage comme union d’un homme et d’une femme, ouverte à la naissance d’enfants, reste inchangée. Mais, dans le même temps, la pratique des bénédictions de couples homosexuels, de notre point de vue, est en contradiction radicale avec la doctrine morale chrétienne. – Pourriez-vous l’expliquer plus en détail ?

http://mospat.ru/fr/news/91450/

M me de Coriolis s’arrêta a ces mots, et pendant que j’essuyais les larmes de compassion que cette touchante histoire m’avait fait répandre, elle, le cœur ému, les yeux levés vers le crucifix, semblait prier à voix basse, puis elle me dit encore: «L’ambassade russe, honteuse pour sa nation d’un évènement qui exposait au grand jour tant de barbarie et d’injustice, a taxé de mensonge le récit de la supérieure des basiliennes; mais Dieu lui-même a pris en main la défense de son humble servante. Au témoignage des nombreuses blessures dont elle porte encore les cicatrices, et à celui de ses constantes vertus, sont venues s’ajouter d’autres preuves plus grandes encore. A la prière de Makrena, un jeune Anglais, qui se mourait de consomption, a recouvré soudain la santé. Un missionnaire atteint d’une paralysie au larynx, qui l’empêchait de se faire entendre et que les médecins regardaient comme incurable, vint un jour dire la messe dans cette petite chapelle de Mater admirabilis que vous connaissez. La sainte, instruite par une de nos sœurs de la maladie qui empêchait ce prêtre de parler haut, s’écria en présence de toute la communauté: «Soyez guéri; je vous l’ordonne au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit». Et, d’une voix forte et sonore, le missionnaire entonna aussitôt le Gloria in excelsis. Chaque jour encore Dieu accorde de nouvelles faveurs aux prières de celle qui, comme les premiers chrétiens, a confessé son nom au milieu des tourments. La présence de cette aimable et sainte femme, toujours douce et gaie au milieu de ses continuelles souffrances, est un grand bonheur pour cette maison; mais, hélas! je crains bien que nous n’en jouissions pas longtemps. Des plaies toujours ouvertes, des infirmités cruelles affliegent ce pauvre corps affaibli par de si grandes tortures, et les anges, pressés de lui offrir cette double couronne de vierge et de martyre qui l’attend dans les cieux, la disputent peut-être à nos prières. – De grâce, dis-je à M me de Coriolis, accordez-moi la faveur d’être admise en la présence de cette sainte femme.

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« Bien que les faits de violation des droits des croyants de l’Église orthodoxe ukrainienne aient été établis, les autorités ukrainiennes continuent leur politique de liquidation de cette communauté religieuse, multipliant les souffrances de millions de croyants, a constaté avec amertume le primat de l’Église russe. L’épiscopat et les fidèles restent privés du droit à une défense juridique efficace de leurs droits alors que leur vie et leur santé sont menacées par les extrémistes religieux avec l’aval des autorités. » « Je vous prie de prendre toutes les mesures possibles pour empêcher la poursuite des violations généralisées des droits religieux des fidèles de l’Église orthodoxe ukrainienne, notamment en inscrivant la discussion de cette situation à l’ordre du jour de l’organisme que vous présidez, par la préparation de rapports consacrés au sujet, ainsi que l’envoi de mission spéciales pour établir les faits », écrit le patriarche Cyrille qui dit espérer que les mesures prises pour empêcher des actes illégaux « peuvent être entrepris avant les lectures suivantes du projet de loi, son entrée en vigueur et son implémentation. » Ces lettres ont été envoyées aux chefs et aux représentants d’organisations internationales, notamment : le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres ; le haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk ; le secrétaire général de l’OSCE, Marie Schmid ; le directeur du bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme de l’OSCE, Matteo Mecacci ; le haut-commissaire de l’OSCE pour les minorités nationales, K. Abdrakhmanov ; la rapporteuse spéciale du Conseil de l’ONU aux droits de l’homme sur les formes contemporaines de racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance, E. Tendayi Achiume ; le rapporteur spécial du Conseil de l’ONU aux droits de l’homme sur la liberté de religion et de conviction, Akhmed Chakhid. Publication imprimée Partager: Page is available in the following languages Retour d " information

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Nous ne disons pas que le jeûne soit un but en soi dans la vie chrétienne, mais le Seigneur et la Sainte Église ont recommandé de jeûner à fin d’éducation spirituelle. Saint Paul dit « Priez sans cesse  » (I Th 5,17). Nul besoin de se demander comment prier sans cesse, alors qu’il y a tant d’autres choses à faire. On peut apprendre à vivre de façon à avoir le temps de tout faire, sans distraire sa prière. Vivre de façon à ce que la prière traverse notre existence. La foi, la prière et le jeûne donnent la force de résister aux tentations démoniaques. Il y a quelques jours, je suis allé visiter les lieux où vécut le grand écrivain Fiodor Dostoïevski. Il a un roman appelé « Les Démons ». Si vous ne l’avez pas lu, il faut absolument le faire. Dostoïevski y décrit une génération de révolutionnaires, de gens qui rêvaient de faire la révolution, de renverser la monarchie et d’offrir aux hommes un avenir radieux, tel qu’ils se le représentaient. L’écrivain a montré l’essence démoniaque du mouvement révolutionnaire bien avant la révolution. Quelles sont les conséquences de cet évènement, nous le savons vous et moi, notamment par la vie des nouveaux-martyrs, dont celle de saint Constantin Lioubomoudrov. Nous savons ce que réalisèrent les démons dont parle Fiodor Dostoïevski, lorsque Dieu permit qu’ils prennent le pouvoir. Quant à Dostoïevski, dans sa jeunesse, il avait fait partie d’un cercle qui élaborait différentes théories révolutionnaires. Ses partisans étaient contre l’autocratie, contre l’Église, contre la religion en général. Ils se réunissaient le vendredi, et chaque réunion se terminait pas un dîner. Un dîner volontairement gras : on servait du veau, du lièvre en sauce, etc. Le Vendredi Saint, ces messieurs s’empiffraient ostensiblement pour bien montrer à quel point ils méprisaient les recommandations de l’Église. On sait comment cela se termina pour Dostoïevski et ses camarades. Il fut envoyé au bagne, où il passa quatre ans, suivis de cinq années d’exil. Fiodor Dostoïevski en revint changé, spirituellement renouvellé, et il passa le reste de sa vie à prêcher le Christ par son œuvre. Dostoïevski a écrit de grands romans, dans lesquels il parle des startsy , des moines. Il est sans doute le premier écrivain russe à avoir réellement chercher à entrer dans le monde de l’Église.

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Accepter Le site utilise des cookies pour vous montrer les informations les plus récentes. En continuant à utiliser le site, vous consentez à l " utilisation de vos métadonnées et cookies. Politique des cookies Le métropolite Hilarion : L’Eucharistie est le repas de noces auquel le Seigneur Jésus Christ convie chaque de nous Le 13 septembre 2020, 14 e dimanche après la Pentecôte, fête de la Déposition de la ceinture de la Mère de Dieu, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, a célébré la Divine liturgie à l’église Notre-Dame-Joie-de-tous-les-affligés, rue Bolchaïa Ordynka, à Moscou. Des prières ont été dites pour la fin de l’épidémie de coronavirus. A la fin de l’office, Mgr Hilarion a prononcé l’homélie suivante : « Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ! Ce dimanche, on fait aussi mémoire de saint Cyprien de Carthage, évêque et martyr, un père de l’Église antique, qui vécut au III e siècle. Il a laissé d’excellentes œuvres, écrites en latin, mais traduites en russe. Dans l’un de ses ouvrages, saint Cyprien écrit : « Qui n’a pas l’Église pour mère ne peut avoir Dieu pour Père ». J’aimerais m’arrêter à ces mots du saint évêque martyr, en rapport avec l’évangile d’aujourd’hui. Le Seigneur Jésus Christ a prononcé la parabole des invités au festin l’un des derniers jours de Sa vie terrestre. Il était déjà à Jérusalem ; la passion et la croix l’attendaient. Dans cette parabole, le Sauveur parle d’un roi, ayant invité plusieurs personnes à son banquet de noces. Mais les invités, les uns après les autres, refusent l’invitation. Alors le roi envoie son serviteur inviter tous ceux qui le souhaitent. Ils arrivent et s’installent. Le roi, sortant voir les convives, remarque un homme qui n’avait pas revêtu l’habit de noce, et demande à ses serviteurs de le lier et de le jeter dans les ténèbres, à l’extérieur. Que veut dire cette parabole ? Elle parle de l’Église, et du banquet de noces auquel le Seigneur convie tous ceux qui le souhaitent. Ce banquet représente l’Église, sa vie, sa liturgie, ses sacrements, sa mystique, qui trouvent leur expression la plus élevée dans le sacrement de la sainte Eucharistie. Le banquet, auquel le Seigneur Jésus Christ nous convie tous, c’est l’Eucharistie. Quand on se réunit à l’église pour la Divine liturgie, le dimanche, un jour de fête ou un jour ordinaire, on communie aux Saints Mystères du Christ, devenant ainsi ceux que le Seigneur a invité à sa cène. C’est de nous que parle saint Cyprien de Carthage lorsqu’il dit que l’Église est notre mère, Dieu étant, par conséquent, notre Père.

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