Sauvegarder la foi et le peuple – En tant que primat de l’Église assyrienne, quels sont les principaux objectifs de votre ministère ? – L’une de mes principales aspirations, en tant que primat de l’Église assyrienne – et que j’espère pouvoir réaliser avec l’aide de Dieu – est de trouver des réponses aux défis que la modernité pose à notre Église, notre peuple, notre foi. La majorité des fidèles vit aujourd’hui dans la diaspora. Numériquement parlant, nous sommes très peu nombreux au Proche-Orient, comparés aux autres groupes religions. C’est un défi pour nous : comment sauvegarder notre foi chrétienne, notre identité assyrienne ? Notamment dans la diaspora. Oui, au Proche-Orient nous luttons pour notre existence, les Assyriens ont une longue histoire de lutte pour leur foi et leur tradition. Mais dans la diaspora nous sommes aussi confrontés à des problèmes de sauvegarde de notre identité. Comment préserver notre foi, comment préserver la morale chrétienne face à tout ce qui se passe dans le monde, devant les transformations de la société qui se produisent dans le monde occidental ? Être capable de tenir bon face à ces défis est une grande chose. Je m’efforce toujours de me souvenir sur quoi mon ministère doit se concentrer. Bien entendu, les relations avec les autres Églises, à différents niveaux et dans différents espaces, sont aussi importantes pour nous. Nous dialoguons officiellement avec l’Église orthodoxe russe et l’Église catholique romaine, mais nous avons de bons rapports avec d’autres Églises, notamment l’Église orthodoxe syrienne. Les relations entre chr é tiens sont tr è s importantes . Quand j’étais évêque, je présidais le Département des relations ecclésiastiques extérieures, donc cela a toujours fait partie de mon travail et de mon ministère. – Qu’est-ce qui vous aide dans votre ministère de primat de l’Église et de chef spirituel du peuple assyrien ? – Dieu, auquel je suis infiniment reconnaissant de notre foi, de notre patrimoine patristique, de notre pratique liturgique, de l’histoire de notre peuple, de notre langue araméenne. Tout ceci me donne la force de continuer mon ministère. Lorsque j’étudie notre foi, je me plonge dans l’histoire et la théologie et j’y puise des forces. Je visite nos communautés dans le monde entier, je rencontre des Assyriens dans différents pays, dans différentes situations socio-culturelles. La vie des Assyriens de Russie diffère de la vie des Assyriens aux États-Unis, en Australie ou au Proche-Orient. Cette diversité me donne aussi beaucoup d’expérience et de forces, et j’en suis reconnaissant à Dieu.

http://mospat.ru/fr/news/91634/

Accepter Le site utilise des cookies pour vous montrer les informations les plus récentes. En continuant à utiliser le site, vous consentez à l " utilisation de vos métadonnées et cookies. Politique des cookies Déclaration commune du Pape François et du Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie Déclaration commune du Pape François et du Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie   « La grâce de Notre Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu le Père et la communion du Saint-Esprit soit avec vous tous » (2 Co 13, 13).   1. Par la volonté de Dieu le Père de qui vient tout don, au nom de Notre Seigneur Jésus Christ et avec le secours de l’Esprit Saint Consolateur, nous, Pape François et Kirill, Patriarche de Moscou et de toute la Russie, nous sommes rencontrés aujourd’hui à La Havane. Nous rendons grâce à Dieu, glorifié en la Trinité, pour cette rencontre, la première dans l’histoire. Avec joie, nous nous sommes retrouvés comme des frères dans la foi chrétienne qui se rencontrent pour se « parler de vive voix » (2 Jn 12), de cœur à cœur, et discuter des relations mutuelles entre les Eglises, des problèmes essentiels de nos fidèles et des perspectives de développement de la civilisation humaine.   2. Notre rencontre fraternelle a eu lieu à Cuba, à la croisée des chemins entre le Nord et le Sud, entre l’Est et l’Ouest. De cette île, symbole des espoirs du « Nouveau Monde » et des événements dramatiques de l’histoire du XX e siècle, nous adressons notre parole à tous les peuples d’Amérique latine et des autres continents. Nous nous réjouissons de ce que la foi chrétienne se développe ici de façon dynamique. Le puissant potentiel religieux de l’Amérique latine, sa tradition chrétienne séculaire, réalisée dans l’expérience personnelle de millions de personnes, sont le gage d’un grand avenir pour cette région.   3. Nous étant rencontrés loin des vieilles querelles de l’« Ancien Monde », nous sentons avec une force particulière la nécessité d’un labeur commun des catholiques et des orthodoxes, appelés, avec douceur et respect , à rendre compte au monde de l’espérance qui est en nous ( cf . 1 P 3, 15).

http://mospat.ru/fr/news/inter-christian...

Accepter Le site utilise des cookies pour vous montrer les informations les plus récentes. En continuant à utiliser le site, vous consentez à l " utilisation de vos métadonnées et cookies. Politique des cookies Le métropolite Antoine a participé aux célébrations du 1950e anniversaire du martyre de saint Thomas en Inde Service de communication du DREE, 26.02.2024.  Le 25 février, les cérémonies en l’honneur du 1950 e anniversaire du martyre de saint Thomas, apôtre, ont eu lieu à Kottayam (Inde). Sa mémoire est particulièrement vénérée par les chrétiens de la côte de Malabar, l’apôtre étant arrivé ici en l’an 52 et y ayant fondé la première communauté chrétienne. Les cérémonies ont débuté par un office célébré par le primat de l’Église malankare et les membres du Saint-Synode de cette communauté. Ensuite, le clergé et les laïcs ont marché en procession dans les rues de Kottayam. Le point culminant des célébrations a été une réunion au stade sur la place centrale de la ville, à laquelle ont assisté plus de 100 000 pèlerins. Parmi de nombreuses personnalités officielles, le métropolite Antoine de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, était invité aux cérémonies. Il était accompagné du hiéromoine Stéphane (Igoumnov), secrétaire du DREE chargé des relations interchrétiennes, et du diacre Nikolaï Vassine, secrétaire du président du DREE. Durant l’assemblée, le rôle dans la société indienne de l’Église orthodoxe syrienne malankare, gardienne de l’héritage de saint Thomas, a été souligné. Son primat, le catholicos Basile Mar Thomas Matthieu III, a tenu à saluer le métropolite Antoine de Volokolamsk. Le catholicos malankare a souligné que l’Église orthodoxe russe se montrait depuis des décennies une amie fidèle des chrétiens indiens. Sa Sainteté a exprimé sa sincère gratitude au patriarche Cyrille de Moscou et de toutes les Russies pour l’attention avec laquelle il suit personnellement le développement du dialogue entre les deux Églises. Le métropolite Antoine de Volokolamsk est intervenu devant l’assemblée, qu’il a saluée au nom du primat de l’Église orthodoxe russe. Mgr Antoine a souligné le rôle de saint Thomas pour l’Inde : « Quand les douze apôtres de notre Seigneur ont commencé à prêcher l’Évangile dans le monde entier, c’est l’apôtre Thomas qui a fait le plus lointain voyage, échouant sur la côte malabar de l’Inde. Ici, devenu pêcheur d " hommes (Mt 4,19), il a jeté ses filets et rapporté une belle prise. Comme les autres apôtres, saint Thomas a témoigné avec grande force de la résurrection du Seigneur Jésus Christ (Ac 4,33). Il a créé la première communauté chrétienne d’Inde, qui existe encore aujourd’hui. »

http://mospat.ru/fr/news/91420/

Accepter Le site utilise des cookies pour vous montrer les informations les plus récentes. En continuant à utiliser le site, vous consentez à l " utilisation de vos métadonnées et cookies. Politique des cookies Une délégation de représentants des médias russes en Éthiopie Du 27 septembre au 4 octobre 2019, dans le cadre du développement des relations entre l’Église orthodoxe russe et l’Église éthiopienne, une délégation de représentants de médias russes laïcs et d’église s’est déplacée en Éthiopie. L’objet du séjour était de visiter les lieux phares de l’histoire du christianisme dans ce pays, de découvrir la vie des chrétiens d’Éthiopie aujourd’hui. Les matériaux rassemblés serviront à différentes publications. L’Église éthiopienne, qui regroupe environ 60 millions de fidèles, est l’une des plus importantes au monde. Cette église chrétienne, traditionnelle sur le continent africain, remonte aux temps apostoliques et a conservé sa tradition originale. La délégation se composait du hiéromoine Stéphane (Igoumnov), secrétaire du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, chargé des relations interchrétiennes ; d’A. Smirnov, collaborateur du Département synodal aux relations de l’Église avec la société ; d’I. Vedenisov et V. Koudinov, de la chaîne de télévision « Spas » ; d’I. Makoveïtchouk, de la revue « Foma » ; de K. Golentchik, du studio « Néophite » ; d’A. Skripounov, de la chaîne « Rossia-segodnia » ( Russie aujourd’hui ) ; de D. Bogatikov, correspondant de la chaîne de télévision « Tsargrad ». Ce projet est mis en œuvre dans le cadre de la Commission de dialogue entre l’Église orthodoxe russe et l’Église éthiopienne. La délégation a pris part à la cérémonie dite du « Meskel », à l’occasion de l’Exaltation de la Croix du Seigneur, qui a l’ampleur d’une fête nationale. Des rencontres avec le chef de l’Église éthiopienne, le patriarche-catholicos Abuna Mathias, avec le directeur du DREE de l’Église éthiopienne, l’évêque du Honduras du Sud Abuna Aregawi, avec le secrétaire général du Saint-Synode de l’Église éthiopienne, l’évêque Awassa Aouna Johannes, et avec d’autres hiérarques. Les journalistes russes ont visité l’antique Axoum, première capitale de l’Éthiopie, où saint Frumence prêcha au IV e siècle, et où le roi Ezana fut l’un des premiers du monde à faire du christianisme la religion officielle de son pays. Ensuite, la délégation s’est rendue à Lalibela, où elle a découvert un site exceptionnel d’églises taillées dans le roc aux XII – XIII e siècles. Elle a aussi visité l’école de théologie de l’Église éthiopienne. Les membres de la délégation sont allés à Gondar, capitale de l’Éthiopie à l’époque des rois chrétiens des XVII – XIX siècles, où une réception a été donnée en leur honneur. Le clergé et les fidèles de Gondar ont exprimé leur reconnaissance à la Russie et au patriarche Cyrille pour leur soutien aux chrétiens d’Éthiopie.

http://mospat.ru/fr/news/46029/

Nous avons conscience que la possible disparition de la présence chrétienne au Proche Orient ne manquera pas d’avoir des répercussions à long terme, non seulement pour cette région, mais aussi pour le monde entier. L’éviction du christianisme sera un facteur d’instabilité à long terme et entraînera la faillite du système juridique international actuel. C’est pourquoi, aujourd’hui plus que jamais, il importe que les églises soient solidaires dans leur témoignage devant le monde, sur la nécessité de prendre des mesures urgentes pour la protection de la population chrétienne du Proche Orient. Le système global de relations politiques et internationales subit actuellement de sérieuses modifications, ce qui nous donne une chance d’y réserver une place pour la défense des droits et des intérêts des chrétiens du Proche Orient et d’Afrique du Nord. Un autre problème qui nous inquiète est l’assassinat en masse d’enfants à naître dans différents pays du monde. La Déclaration commune du Pape François et du Patriarche Cyrille dit à ce propos : « Nous appelons chacun au respect du droit inaliénable à la vie. Des millions d’enfants sont privés de la possibilité même de paraître au monde. La voix du sang des enfants non nés crie vers Dieu (Gen 4, 10). » Le problème de l’avortement est particulièrement d’actualité en Russie. Malheureusement, notre pays est en tête de liste pour le nombre d’enfants à naître assassinés. L’Église orthodoxe russe s’emploie activement à changer le regard de la société russe sur l’interruption artificielle de grossesse. Le 2 juin 2016, le Conseil interreligieux de Russie, à l’initiative de l’Église russe, a publié une déclaration « Sur la défense de la vie des enfants à naître ». Il y est affirmé : « Nous estimons nécessaire de changer la politique informationnelle pour populariser les valeurs familiales, l’image de la famille nombreuse et de la natalité. Il est d’une extrême importance que les médias, la culture et la publicité, qui ont parfois une influence décisive sur la conscience des masses, éduquent dans les jeunes générations le respect du don sacré de la vie, les idéaux de chasteté, de fidélité, d’amour mutuel et d’abnégation, présentant une image attrayante de familles heureuses. » Les leaders des religions traditionnelles ont appelé l’État à élaborer une politique complexe de soutien à la natalité et à lutte contre les avortements.

http://mospat.ru/fr/news/48803/

Accepter Le site utilise des cookies pour vous montrer les informations les plus récentes. En continuant à utiliser le site, vous consentez à l " utilisation de vos métadonnées et cookies. Politique des cookies Le Département des relations ecclésiastiques extérieures et l’organisation caritative « Samaritan’s Purse » viennent en aide aux réfugiés ukrainiens A la bénédiction de Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, le Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou a élaboré et met actuellement en œuvre le projet « Aide humanitaire aux victimes du conflit armé à l’est de l’Ukraine réfugiées sur le territoire de la Fédération de Russie ». L’aide humanitaire sera distribuée aux réfugiés dans les régions de Rostov et de Belgorod avec l’aide de l’organisation caritative « Samaritan’s Purse » de l’Association évangélique de Billy Graham et avec le soutien des métropoles du Don et de Belgorod. L’aide humanitaire pour les réfugiés ukrainiens comprend des produits d’hygiène (y compris pour les enfants), du linge de maison ainsi que des produits alimentaires de longue conservation comme la farine, les conserves, les pâtes, l’huile, les céréales, le thé et le lait concentré. 65 000 lots d’aide humanitaire seront distribués au total. Une délégation comprenant des représentants du DREE, du Samaritan’s Purse et de l’Association évangélique Billy Graham s’est rendue à la métropole du Don et a visité les points de distribution d’aide humanitaire dans les villes de Rostov-sur-le-Don, Chakhty et Novochakhtinsk. Le 21 avril, au Centre d’aide humanitaire de la métropole du Don, 450 personnes ont reçu des lots de produits d’hygiène courante. « Nous sommes venus ici mus par le commandement du Christ qui est de porter l’amour aux hommes. Le Christianisme unit les hommes vivant aussi bien en Russie qu’en Amérique » a souligné David Holzhauer, représentant de l’Organisation « Samaritan’s Purse ». « La collaboration interchrétienne à laquelle participe l’Église orthodoxe russe et les églises chrétiennes d’autres pays, a une longue histoire, a commenté Margarita Nelioubova, du DREE. Dans le passé, il y a eu de nombreux exemples de programmes d’aide humanitaire en collaboration avec d’autres églises chrétiennes dans des situations exceptionnelles comme pendant le conflit en Tchétchénie. Pendant des inondations ou d’autres catastrophes naturelles dans notre pays ou les pays voisins, il y a eu beaucoup d’exemples de collaboration interchrétienne à laquelle a pris part notre Église. Cependant, dans le cadre de l’aide aux réfugiés ukrainiens, c’est la première fois que nous coopérons avec le Samaritan’s Purse et l’Association évangélique Billy Graham ».

http://mospat.ru/fr/news/50470/

« Nous savons que l’Église syriaque orthodoxe a beaucoup souffert et beaucoup perdu à cause de cette guerre, particulièrement dans les régions d’Alep et de Homs, a poursuivi le Patriarche de Moscou. A notamment souffert la fameuse église d’Umm Zeynar, où est conservée une parcelle de la ceinture de la Mère de Dieu. Nous savons quelles souffrances a enduré votre communauté à cause de ce qui se passe aujourd’hui en Syrie. » Le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a exprimé son espoir que la présente rencontre contribuerait au renforcement des relations entre les deux Églises et à des changements positifs dans la situation des chrétiens au Proche Orient. Dans sa réponse, le chef de l’Église syro-jacobite a dit : « Au nom de mes frères et en mon nom personnel, permettez-moi de vous remercier de votre invitation à rendre visite à notre sœur l’Église orthodoxe russe, qui est un repère pour nous, en particulier dans les conditions difficiles dans lesquelles nous sommes aujourd’hui. Aujourd’hui nous sommes venus de Damas, la ville la plus ancienne de la terre, la ville de saint Paul, de saint Ananias et de tant d’autres saints. Nous sommes venus ici, portant avec nous la douleur du peuple syrien, ses attentes et ses espoirs. » Le Patriarche Ignace Ephrem II a parlé des souffrances des peuples syrien et irakien, soulignant : « Nous souffrons à cause de l’expansion du terrorisme et de l’extrémisme qui ont été apportés dans notre pays depuis l’extérieur ; la présence chrétienne au Proche Orient est particulièrement menacée. » « Ce n’est pas la première fois que nous venons en Russie et que nous nous adressons à vous dans des temps difficiles, a rappelé le Patriarche syro-jacobite. Cette année, nous célébrons le centenaire du génocide de la population chrétienne de l’Empire ottoman. Il y a cent ans, de nombreux représentants de notre communauté syro-jacobite sont venus chercher le salut en Russie, fuyant la terreur et les meurtres visant les chrétiens. Nous voulons remercier Votre Sainteté de ce qu’en ces temps difficiles, vous luttez avec nous épaule contre épaule. Nous sommes reconnaissants des fermes déclarations que vous publiez en notre faveur, de ce que vous contribuez à une solution pacifique du conflit en Syrie, nous vous sommes aussi reconnaissants de l’aide humanitaire que l’Église orthodoxe russe accorde à notre peuple. »

http://mospat.ru/fr/news/50008/

« Nous sommes très inquiets de la situation des chrétiens en Égypte, en Irak, en Lybie. On constate également une montée radicale de la christianophobie dans d’autres pays », a remarqué le Primat de l’Église russe. Des changements sont certes nécessaires, mais toute la question est de savoir par quels moyens obtenir ces changements. Ils doivent intervenir de façon pacifique, sur la base du dialogue et sans intervention étrangère, dans le respect des droits des minorités. Conversant avec le chef de la République libanaise, le Patriarche Cyrille a souligné : « Le destin de l’Église d’Antioche nous intéresse au plus haut point. Nous nous identifions à elle ». Sa Sainteté a partagé ses impressions à la suite de son voyage en Syrie, affirmant son espoir que les transformations pourraient avoir lieu au moyen d’un dialogue pacifique et patient. « Je prie pour que les changements en Syrie, en Égypte et dans les autres pays du Proche Orient et d’Afrique du Nord se déroulent pacifiquement, a dit le Primat de l’Église russe. Dieu fasse que ces changements dans la vie des pays arabes ne provoquent pas d’évènements catastrophiques ». Les hiérarques des communautés chrétiennes du Liban sont ensuite intervenus. Le Patriarche Ignace d’Antioche et de tout l’Orient, le Patriarche maronite d’Antioche et de tout l’Orient Bechara Boutros Rahi, le Patriarche gréco-catholique (melkite) Grégoire III, le Patriarche d’Antioche Ignace Joseph III de l’Église Syro-catholique, le métropolite Élie de Beyrouth (Église orthodoxe d’Antioche), le nonce apostolique au Liban Gabriele Caccia. S’adressant à eux, le Patriarche Cyrille de Moscou a poursuivi la conversation sur l’importance du modèle libanais de relations des communautés et sur l’importance de cette expérience pour la discussion du rôle des communautés religieuses dans la vie de la société. Au cours du déjeuner donné par le Président de la République libanaise en l’honneur du Primat de l’Église russe, la conversation s’est poursuivie sur le dialogue des confessions chrétiennes. La nécessité de conserver un haut niveau de communication entre l’Église orthodoxe russe et les leaders des communautés religieuses au Liban a été soulignée, en particulier concernant l’élaboration d’une position commune sur le problème de la christianophobie.

http://mospat.ru/fr/news/54933/

Un communiqué a été publié, qui remarque notamment la concordance des positions des deux Eglises sur la situation tragique des chrétiens dans différents pays du Proche Orient, principalement en Irak, Syrie et Lybie. Elles appellent à mettre fin aux persécutions contre la foi, expriment leur soutien aux efforts visant à préserver la présence chrétienne dans la région. En même temps, l’Égypte donne ces derniers temps l’exemple de la conservation de la paix religieuse grâce à des efforts déterminés pour lutter contre les différentes formes d’extrémisme, entrepris par le Président du pays, A. As-Sissi, est-il dit dans le document. Les participants du dialogue expriment aussi leurs condoléances aux familles des victimes de la catastrophe aérienne au-dessus du Sinaï, le 31 octobre 2015. Le 6 février, les membres de la Commission ont été reçus par Sa Sainteté le Patriarche copte Tavadros II. L’évêque Gennade a transmis au chef de l’Église copte les salutations de Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, l’informant du cours du dialogue bilatéral et des plans de réalisations de certains projets communs. Il a aussi parlé des résultats du Concile épiscopal de l’Église orthodoxe russe qui s’est déroulé à Moscou les 2 et 3 février 2016, et dont l’un des sujets à l’ordre du jour était la préparation du Concile panorthodoxe. Le Patriarche Tavadros a souligné que l’intensification des relations entre l’Église orthodoxe russe et l’Église copte se produisait dans un contexte d’union des efforts du monde chrétien pour soutenir leurs frères persécutés pour la foi dans différentes régions de la planète. Selon le Primat de l’Église copte, l’une des manifestations de cette tendance est la décision d’une rencontre entre le Patriarche de Moscou et de toute la Russie Cyrille et le Pape François de Rome. Les deux parties ont également constaté que la collaboration de l’Église copte avec l’Église russe était un aspect essentiel à prendre en compte dans les relations entre les peuples égyptien et russe. Ces relations sont traditionnellement fraternelles. Les participants du dialogue ont exprimé leur espoir d’un prompt rétablissement des vols aériens directs entre les deux pays, ce qui favoriserait le développement des projets communs dans le domaine des pèlerinages.

http://mospat.ru/fr/news/49776/

Accepter Le site utilise des cookies pour vous montrer les informations les plus récentes. En continuant à utiliser le site, vous consentez à l " utilisation de vos métadonnées et cookies. Politique des cookies Le métropolite Hilarion : Le Département des relations ecclésiastiques extérieures défend les frontières sacrées de notre Église A l " antenne de l " émission « l " Église et le monde », le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, a parlé du travail de cette institution synodale, qui fête son 75 e anniversaire. Revenant sur l’histoire du DREE, Mgr Hilarion a rappelé que le Département avait été fondé en 1946, « quand l’Église relevait à peine de deux décennies de persécutions extrêmement violentes. C’était après la guerre, le pays renaissait de ses cendres avec quatre années de conflit. » La fondation de cette structure synodale répondait au besoin d’établir des contacts avec les autres confessions chrétiennes, avec les autres religions, ainsi qu’avec les expatriés. « A l’époque, c’était un petit département, employant quelques personnes. Il s’est élargi peu à peu. L’actuel primat de l’Église orthodoxe russe a présidé le Département des relations extérieures pendant près de 20 ans, et j’en suis le président depuis 12 ans. » Le DREE est souvent appelé « ministère des Affaires étrangères de l’Église ». Cependant, remarque Mgr Hilarion, le travail de cette institution a évolué. « Nous nous occupons de plus en plus de défendre les frontières sacrées de notre Église » a constaté le hiérarque. « Dans la situation géopolitique actuelle, les puissances qui travaillent contre la Russie, travaillent aussi contre l’Église orthodoxe russe. Elles cherchent à l’affaiblir, à la diviser, à la séparer de régions auxquelles elle est, historiquement parlant, intimement liée. C’est le cas, notamment,  de l’Église orthodoxe ukrainienne » a dit le président DREE, constatant que les événements qui se poursuivent actuellement dans les relations interorthodoxes ont directement rapport avec cette lutte. « C’est pourquoi, malheureusement, d’institution de diplomatie ecclésiastique, nous évoluons peu à peu en une sorte de ministère de défense de l’Église. Nous défendons l’héritage que nous avons reçu de nos ancêtres, depuis plus de dix siècles que notre Église existe. Nous estimons que personne n’a le droit de nous arracher cet héritage, comme nos adversaires cherchent à le faire », a déclaré Mgr Hilarion. Publication imprimée Partager: Page is available in the following languages Retour d " information

http://mospat.ru/fr/news/87348/

   001    002    003   004     005    006    007    008    009    010