Dans sa prédication et dans son ministère, Paul a montré l’exemple de l’obéissance aux commandements de notre divin Maître, qui invite à être Ses témoins jusqu’aux extrémités de la terre . Pour mettre en œuvre cette vocation, le Seigneur a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l " oeuvre du ministère et de l " édification du corps de Christ (Eph 4,11-12), car il y a diversité de dons, mais le même Esprit; diversité de ministères, mais le même Seigneur; diversité d " opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous (I Co 12,4-6), afin que tout l’édifice ecclésial bien coordonné, s " élève pour être un temple saint dans le Seigneur (Eph 2,21). La prédication, non seulement en paroles (Rm 15 ;18), mais aussi en actes, a une importance exceptionnelle dans la mise en œuvre de cette mission, car, comme le remarque saint Grégoire le Théologien, «  selon la doctrine de Paul et du Christ Lui-même, le premier et le plus grand commandement est l’amour qui contient toute la loi et les prophètes (Mt 22,37-40 ; I Co 13,13), et principalement, comme il me semble, l’amour des pauvres, la charité et la compassion envers ceux de notre genre. Car aucun ministère n’est plus agréable à Dieu que la miséricorde (parce qu’il est le plus semblable à Dieu, auquel appartiennent « la miséricorde et la vérité » (Ps 88,15) » (De l’amour des pauvres, discours 14). Combien plus devons-nous être bons envers nos frères dans la foi (Ga 6,10), car notre prédication ne sera convaincante que lorsque nous aurons employé toutes nos forces à maintenir l’unité à laquelle Dieu nous a ordonné de veiller, et la charité entre nous (Jn 13,35). L’Église russe et son peuple chrétien chérissent les liens fraternels séculaires qui l’unissent au peuple grec et à l’Église de Grèce. Espérant en la miséricorde divine, prions pour que cette unité d’esprit dans l’union de la paix (Eph 4,3) reste inébranlable face aux éléments hostiles de ce monde, et qu’elle reste intacte dans le contexte des difficiles épreuves que traverse aujourd’hui l’Orthodoxie mondiale.

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Durant les premiers mois de la guerre contre l " URSS, profitant de ce que l " administration civile n " était pas encore tout à fait installée sur les territoires occupés, les organes de la police de sûreté et du SD tentèrent d " établir leur influence sur les organisations religieuses. L " exemple de la Biélorussie et de l’Ukraine est particulièrement édifiant. La police de sûreté et le ministère des Territoires occupés de l " Est étaient loin d’être d’accord. La politique religieuse orientale du RSHA suivait un plan établi sur le long terme, prévoyant l’après-guerre. Le 31 octobre 1941, une directive secrète signée par Heydrich paraît. Le racisme brutal de cette ordonnance ne laisse aucun doute sur le sort réservé à l’orthodoxie en cas de victoire de l’Allemagne hitlérienne. Elle aurait été anéantie, et on aurait tenté d’implanter une « nouvelle religion », sans les principaux dogmes chrétiens. Le ministère des Territoires occupés ne faisait pas de plans sur le long terme. Il avait à résoudre des problèmes concrets : « pacifier » les territoires occupés, exploiter leur potentiel économique dans l’intérêt du Troisième Reich, assurer à l’administration allemande le soutien de la population locale. La propagande avait donc une importance cruciale, et il semblait tout à fait opportun d’utiliser les sentiments religieux de la population. Ce sont le ministère et ses commissaires, revêtus d’une autonomie considérable, qui déterminèrent largement la politique religieuse des autorités allemandes en Ukraine, en Biélorussie et dans les Pays baltes. Dans sa déposition du 16 octobre 1946, au procès de Nuremberg, A. Rosenberg déclarait : « Après l’entrée des armées allemandes sur les territoires de l’Est, l’armée a octroyé la liberté de culte de sa propre initiative ; quand je suis devenu ministre des territoires orientaux, j’ai sanctionné légalement cette pratique, publiant un décret spécial « De la liberté de l’Église » fin décembre 1941. » Ce décret a bien été rédigé par Rosenberg, mais, à cause de l’opposition de personnalités aussi influentes que Bormann et Hitler en personne, il n’a jamais été publié. L’élaboration d’une loi fondamentale sur la liberté religieuse dans les territoires occupés de l’Est et les négociations à ce sujet ont duré sept mois, d’octobre à début mai. Finalement, le 18 e et dernier projet de loi a été catégoriquement rejeté par Hitler. Seule une version abrégée de notes explicatives à la loi non adoptée est finalement publiée, sous forme de décrets des commissaires du Reich.

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A compter de juillet 1941, les services nazis essentiels s " intéressent de près aux Églises orthodoxes. C " est le cas de la Chancellerie du parti, de l " Office central de la sûreté du Reich (RSHA), du ministère des Territoires occupés de l " Est, et du ministère des Affaires étrangères. Le ministère des affaires ecclésiastiques du Reich est « relégué au second plan », il n " est pas admis sur les territoires occupés de l " URSS. En cas de victoire militaire du Troisième Reich, l’Église orthodoxe aurait été confrontée à la troisième étape de la politique religieuse nazie. Le RSHA et la Chancellerie du parti, en effet, élaborent un plan de liquidation progressive de l’Église, suivie de la mise en place d’une nouvelle religion dans les territoires occupés de l’Est. Malgré des différences initiales, la  politique religieuse nazie et la politique religieuse soviétique d’avant-guerre (1920-années 1930) ont beaucoup en commun. L’exemple du Warthegau (province de Poznanie), choisie en 1930 pour servir de « polygone d’expérimentation » aux nazis en matière de religion, le montre bien. Comme en URSS, les monastères y sont fermés, l’activité religieuse est réduite à la communauté paroissiale. Au début de la guerre, en URSS, les nazis décident d’accorder un certain répit aux orthodoxes sur les territoires occupés. Des directives prescrivent de ne pas empêcher la population locale de pratiquer sa religion, même s’il n’est pas question, cependant, de l’encourager. Un projet de loi sur la liberté de pratique religieuse à l’Est est même élaboré, mais la loi ne verra pas le jour. En dehors même de l " effet négatif qu " elle aurait pu avoir sur l’Église en Allemagne, signer cette loi aurait sans doute dépassé les forces d " Hitler, compte tenu de sa position foncièrement antichrétienne. La politique religieuse réelle de l " administration allemande sur les territoires occupés est d " ailleurs assez similaire à celle de la politique soviétique d " avant-guerre. Dans une ordonnance du 16 août 1941, Heydrich, chef du RSHA, ordonne aux sections de la police de sûreté et du SD de l’informer en permanence du développement de la situation religieuse sur les territoires occupés de l " URSS.

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L’évêque Gédéon de Makarov a été déchu de sa nationalité ukrainienne pour être allé aux États-Unis, où il a rencontré les membres du Congrès auxquels, a supposé le SBU, il a pu raconter la vérité sur les infractions à la liberté religieuse en cours en Ukraine. Le SBU a arrêté et emmené de force à Kiev plusieurs évêques, et a tenté d’obtenir d’eux par des pressions leur participation au « concile de réunification » susmentionné du 15 décembre 2018. Le clergé de l’Église canonique est forcé de poursuivre son ministère pastoral dans une lourde atmosphère de surveillance, menacé d’arrestation ou d’assignation à résidence, d’interrogatoires et de fouilles. Cherchant à trouver des chefs d’accusation et à susciter une résonnance négative dans l’opinion publique, le ministère de la Culture ukrainien a entrepris des inventaires ostentatoires des valeurs culturelles des laures des Grottes de Kiev (pour la première fois depuis 30 ans) et de Potchaïev. Les médias nationaux ont engagé une campagne de discréditation de l’Église orthodoxe ukrainienne de grande envergure, l’accusant sans fondement de soutenir secrètement les « séparatistes », d’organiser de soi-disant entrepôts d’armes auprès de leurs églises, de refuser de célébrer les funérailles des militaires ukrainiens morts à la guerre. Dans différentes régions, on a diffusé des prospectus extrémistes, invitant à anéantir l’EOU. Pendant la campagne électorale de janvier-mars 2019, Petro Porochenko s’est systématiquement permis des attaques et des calomnies grossières contre l’Église canonique. D’autres policitiens ont suivi son exemple, comme, par exemple, le speaker de la Rada, A. Paroubi, et le député D. Iaroch, qui a déclaré que les hiérarques de l’Église canonique n’était pas « des serviteurs de Dieu, mais un réseau d’agents du FSB et de Poutine », la « chasse » aux popes moscovites, également fidèles serviteurs de Poutine et de Cyrille étant agréable à Dieu et à notre pays ». Alimentée par l’état, la campagne d’information contre l’Église orthodoxe ukrainienne s’est accompagnée d’une recrudescence d’attaques contre ses églises et ses sanctuaires : les actes de vandalisme, les cambriolages, les incendies criminels se comptent par dizaines.

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Accepter Le site utilise des cookies pour vous montrer les informations les plus récentes. En continuant à utiliser le site, vous consentez à l " utilisation de vos métadonnées et cookies. Politique des cookies A l’ombre de Siegfried Hitler et sa nouvelle religion pour les Slaves de l’Est  Mikhaïl Chkarovski, docteur en sciences historiques, directeur de recherches, directeur des Archives centrales d’Etat de Saint-Pétersbourg, enseignant à l’Institut culturel d’Etat de Saint-Pétersbourg, professeur à l’Académie de théologie de Saint-Pétersbourg. En attaquant l’URSS, les nazis avaient fermement l’intention d’exploiter la religion à leurs fins. Forts d’une riche expérience dans ce domaine, aussi bien en Allemagne que dans les territoires occupés d’Europe, ils transposèrent aux organisations religieuses d’Union soviétique les méthodes déjà utilisées dans les pays européens. Leur politique religieuse était largement inspirée par leur hostilité générale envers les Slaves, et envers les Russes en particulier. Dans le même temps, la politique de l’Allemagne nazie à l’égard des Églises orthodoxes, de l’Église russe surtout, a considérablement évolué au cours du temps. On distingue nettement deux étapes différentes : avant et après juin 1941. De nombreux facteurs déterminaient la position des autorités allemandes : propagande, idéologie, facteur militaire (la situation sur le front de l’Est), facteur international, etc. Malgré ces différences, les directives de la haute direction du Parti nazi et d’A. Hilter lui-même ont joué un rôle décisif, qui permet de parler de l’existence d’une ligne directrice unique. Plusieurs organisations gouvernementales allemandes s’occupaient des affaires de l’Église russe. Suivant la dureté de leur position, elles se répartissent comme suit : le ministère des Affaires ecclésiastiques du Reich se montrait le plus souple ; ensuite venait le Commandement suprême de la Wehrmacht et l’Administration militaire en Russie, puis le ministère des Territoires occupés de l’Est, prêt à faire des concessions avec les Églises orthodoxes. L’Office central de sureté du Reich (RSHA) se montrait beaucoup plus dur, tandis que la direction du Parti nazi – le chef de la Chancelerie du Parti M. Bormann et Hitler lui-même – était ouvertement hostile à l’Église orthodoxe.

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Dans un premier temps, les autorités allemandes (principalement le ministère des Affaires ecclésiastiques du Reich) firent preuve de bienveillance envers l’Église russe hors-frontières, tout en poursuivant une politique d’unification systématique de la diaspora orthodoxe dans le Troisième Reich. Cette campagne devait avoir un effet de propagande internationale. Le régime nazi voulait renvoyer à l’opinion une image aux antipodes de celle du gouvernement soviétique, qui, dans les années 1930, persécutait violemment l’Église russe. D’autre part, on se donnait pour objectif d’adoucir l’effet négatif des informations sur le début des répressions contre les Églises catholique et luthérienne, qui commençaient à se répandre à l’étranger, ainsi que de bien disposer envers le Reich la population orthodoxe des États balkaniques : Bulgarie, Roumanie, Grèce et Yougoslavie. Bientôt, le ministère des Affaires ecclésiastiques du Reich se mit à poursuivre ses propres objectifs, que les autres services ne partageaient pas, à savoir la création d’une Église orthodoxe allemande supranationale indépendante. Après l’agression militaire du Reich contre les Balkans, au printemps 1941, puis, en juin contre l’URSS, la politique religieuse allemande subit d’importants changements, dont les premiers signes s’étaient fait sentir dans le Gouvernement général de Pologne en 1939-40. L’hostilité déclarée contre l’Église orthodoxe russe prend le dessus. On applique à l’Église russe les méthodes de pression déjà essayées sur d’autres confessions en Allemagne, où la ligne directrice à l’égard des religions consistait à aller vers un éclatement (intérieur et extérieur) des structures traditionnelles stables et vers une « atomisation » des Églises. On cherche aussi à fragmenter l’Église russe en plusieurs parties non liées les unes aux autres (principalement des églises nationales), entièrement contrôlées. Les nazis s’efforcent, en même temps, d’utiliser les structures de l’Église pour aider l’administration des territoires occupés et à des fins de propagande. Par conséquent, les rapports avec le clergé russe de l’émigration changent également : on cherche à l’isoler entièrement des événements en Russie et des prisonniers de guerre ou des citoyens soviétiques travaillant en Allemagne.

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En même temps, constate l’archipasteur, les représentants de l’État (trois ministères et le Service de sécurité) ayant rédigé la réponse à cette requête « ont ignoré plusieurs questions posées par les mandataires internationaux, et ont présenté, à notre avis, des informations non vérifiées sur plusieurs points ». Les diplomates et les ministères ayant composé la réponse à la requête de l’ONU ont, notamment, négligé de commenter et d’expliquer les poursuites pénales dont font l’objet les hiérarques de l’Église orthodoxe ukrainienne. Bien que les rapporteurs spéciaux de l " ONU aient demandé de fournir des explications sur le verdict déjà prononcé contre le métropolite Jonathan de Toultchine et de Bratslav, exprimant le désir d’obtenir également des éclaircissements sur d’autres poursuites judiciaires engagées contre plusieurs hiérarques de l’EOU, ainsi que sur les sanctions prises à leur égard, aucun éclaircissement n’a été apporté. Par ailleurs, la requête internationale soulevait la question des décisions des administrations locales sur l’expropriation des terrains de l’Église et autres actes discriminatoires. « Cependant, les fonctionnaires ukrainiens n’ont fourni aucune information à ce sujet et cette partie de la requête internationale a été totalement ignorée par nos autorités », constate le métropolite Théodose. « Il faut remarquer que les violations des droits des fidèles de l’Église orthodoxe ukrainienne sont de plus en plus largement discutées dans les médias étrangers, en conséquence de quoi de plus en plus d’informations authentiques sur la situation des fidèles pénètrent dans la société occidentale », déclare le hiérarque. Ainsi, récemment, les membres de notre association L’Église contre la xénophobie et la discrimination ont diffusé au club de presse de Genève un communiqué de presse sur les violations des droits des fidèles de l’EOU en Ukraine. Tous les événements énumérés, notamment les mesures prises par les fidèles orthodoxes pour défendre leur Église et leur foi, attirent l’attention croissante de la communauté internationale sur les violations des droits des fidèles de l’EOU ce qui provoquera une réaction plus importante aux violations des droits de l’EOU. »

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Pour financer le système éducatif qu’il avait mis en place (construire des écoles, payer les enseignants), il fallait des moyens considérables. Pour  ne pas dépendre des fonds étrangers, il organisa une grande exploitation agricole, avec un élevage de bovins et de volaille, occupant une superficie de 30 000 m 2 . Cet investissement permit à la mission de s’autofinancer.  La création d’une exploitation paysanne permit aussi de développer l’action caritative de la mission. Le père Cosmas rendait visite à la léproserie de Kazensa, offrant aux lépreux nourriture et médicaments. Certains n’avaient pas de nez, d’autres pas d’oreilles, de jambe ou de bras ; ces gens attendaient moins une aide matérielle qu’un peu de compassion et d’amour. Le père Cosmas débordait d’amour et le partageait généreusement à tous. En aidant son prochain, le prêtre s’oubliait, allant jusqu’à voyager de nuit pour gagner du temps et aider le plus de gens possible. Tous les deux ou trois ans, le père allait à la Sainte Montagne prier et se restaurer spirituellement. Il recevait aussi des instructions pour la poursuite de son ministère. Pendant sa dernière visite au Mont Athos, en juin 1988, il appela le hiéromoine Mélèce dans sa cellule et lui dit : « Tu seras mon successeur ». De fait, quelques mois plus tard, une mort brutale mit un terme à sa sainte vie et à son ministère laborieux. Le 27 janvier 1989, à 55 kilomètres de Lubumbashi, un camion roulant à contresens percuta l’automobile que conduisait le père Cosmas. Le missionnaire périt sur place, tandis que ses compagnons furent miraculeusement épargnés. La mort du père Cosmas fut une perte immense pour les Africains. Jusqu’à nos jours, des fidèles viennent quotidiennement prier et décorer de fleurs la tombe de leur père spirituel. Dans les cases des Congolais orthodoxes, on voit souvent une photo du père Cosmas à côté des icônes. Une grande partie des hommes qui se convertissent choisissent le prénom « Cosmas ». Au Congo, un village porte le nom du père Cosmas, Baba-Kosmas, ainsi que le collège technique « Hiéromoine Cosmas le Grégorite ». Un ensemble culturel a été bâti à l’endroit où périt le missionnaire. Il porte également son nom et travaille au développement spirituel et social de la région.

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435 J. Meyendorff, Orthodoxie et Catholicité (1965), p. 147, and other Orthodox theologians tend to give priority to the bishop’s place in his own local Church and make this the basis for episcopal collegiality on a broader level. I think this approach, although aiming at emphasizing the right point that the bishop should be related to a particular Church, helps perpetuate the false dilemma “local versus universal” – a dilemma transcended by the very nature of the Eucharist (cf. chapter 4 above). Only through a simultaneity of these two dimensions – a simultaneity inherent in episcopal ordination itself – can we arrive at the proper perspective. Cf. next note. 436 In Roman Catholic theology the tendency has often been to give priority to the bishop’s attachment to the universal college over his attachment to a particular local Church. Thus, for example, earlier A. Gréa, L’Eglise et sa divine constitution (1884, re-ed. 1965) and more recently E. Schillebeeckx, L’Eglise du Christ et l’homme d’aujourd’hui selon Vatican II (1965), pp. 99ff.; J. Colson, Les fonctions ecclésiales (1956), p. 341; K. Rahner, “De l’épiscopat” in Eglises chrêtiennes et Episcopat (1966), p. 209 etc. H. de Lubac, Les églises particulières dans l’Eglise universelle (1971), p. 82, regards the question as open. However other Roman Catholic theologians insist that the priority of the universal college over the local Church is to be rejected and replaced by a synthesis of the two. Thus, H.-M. Legrand, “Nature de l’Eglise particulière et rô1e de l’évêque dans l’Eglise,” in La Charge pastoral des évêques… Décret “Christus Dominus” (1969), pp. 118f. and especially Y. Congar, Ministères… pp. 123 – 140. Needless to say, the question is of great importance to the Orthodox. Cf. E. Lanne, “To What Extent is Roman Primacy unacceptable to the Eastern Church?” Concilium 47 (April 1971), pp. 62 – 67, esp. p. 66. 437 The main defect, in my view, is that the christological discussion of episcopacy (cf. Ignatius, Hippolytus etc.) disappears and is replaced by an apostolic college from which, in fact, Christ is absent. This not only destroys the view of the Church as the image of the Kingdom – a view so essential to both eucharist and eschatology – but it also leads to the search for a “vicarius Christi” outside or above the apostolic – and the episcopal – college. On the problems that this has created in medieval ecclesiology see Y. Congar, Ministères…, pp. 112f.

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Accepter Le site utilise des cookies pour vous montrer les informations les plus récentes. En continuant à utiliser le site, vous consentez à l " utilisation de vos métadonnées et cookies. Politique des cookies L’ONU s’inquiète du caractère discriminatoire des mesures prises par les autorités de l’Ukraine contre l’Église orthodoxe ukrainienne Service de communication du DREE, 27.06.2023 . La Direction du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a publié un « Rapport sur la situation des droits de l’homme en Ukraine », dans lequel il s’inquiète du fait que « l’influence conjointe des mesures prises par le gouvernement contre l’Église orthodoxe ukrainienne peut être discriminatoire. » Le document constate que durant la période considérée (du 1 er février au 30 avril 2023), le gouvernement ukrainien et les autorités locales ont pris un ensemble de mesures contre l’Église orthodoxe ukrainienne. Des perquisitions dans les églises et d’autres institutions ecclésiastiques ont été menées, plusieurs membres du clergé ont été soupçonnés, certains d’entre eux, « dont l’un des principaux hiérarques de l’EOU », ont été assignés à résidence. Par ailleurs, le ministère ukrainien de la Culture a résillé avant échéance le bail de l’Église orthodoxe ukrainienne lui assurant la jouissance de la laure des Grottes de Kiev, dont l’État a la propriété. Il est par ailleurs constaté que « les autorités ont pris en compte les efforts de médiation de l’ONU et se sont abstenus d’actions pouvant provoquer des violences » en n’expulsant pas les moines de la laure le 29 mars, comme prévu au préalable. Le document cite aussi des cas « d’interdiction de l’activité de l’EOU » de la part des autorités municipales et locales dans les régions de Khmelnitsky, de Rovno et de Volhynie, à la suite des conseils régionaux de Lvov, Jitomir, Vinnitsa et Ternopol, même lorsque cet interdit dépassait le cadre des pleins-pouvoirs des autorités locales. De nombreux conseils municipaux ont ainsi demandé à mettre fin à leurs contrats de location de biens communaux avec l’Église orthodoxe ukrainienne. En avril 2023, la mission de surveillance des droits de l’homme des Nations unies en Ukraine a documenté une flambée de « langage de haine » et plusieurs cas de violence contre des membres de l’Église orthodoxe canonique. Des fonctionnaires, des blogueurs et des influenceurs ont eu recours à un discours discriminatoire incitant à la haine, appelant ouvertement à la violence contre les membres du clergé et les partisans de l’EOU. Pendant la période considérée, le gouvernement et les organes du maintien de l’ordre ne sont pas parvenus à agir efficacement sur les incidents découlant du « langage de haine », rapporte le document. Publication imprimée Partager: Page is available in the following languages Retour d " information

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