Ce passage d’Osée, – говорит Jurieu, 329 – mal interpreté est cause de l’erreur de Gaffarel, de Moncaeus, de Spencerus, & de celle de S. Jerôme. Et la source commune de leur erreur, c’est que le dessein de Dieu, selon eux, est de prèdire que les Israëlites seroient un long-tems, sans le culte de Moïse. Mais la verité est que Dieu veut dépeindre précisement, l’état où sont aujourd’hui les Juifs, sans Dieu, ni vrai, ni faux, sans idolatrie, mais sans vrai culte. Pourtant d’un côté il dit, non ipsis erit Ephod, neque , sacrificium. C’est-à-dire point de vrai culte Mosaïque, et selon la Loi. Mais d’autre part ils n’auront point de , statua, ni de Theraphims, point de statué et de Theraphims. C’est-à-dire qu’ils ne seront pas idolatres, ni Payens adonnez а la magie. Or que les Theraphims ne se puissent prendre en bonne part, il paroît par le mot de Matseva, statué, qui ne se prend jamais en bonne part (NB), quand il s’agit d’une chose qui est adorée. Ainsi le sens du passage est, Un tems viendra dans lequel vous serez plusieurs siecles, sans adorer les statuës, mas aussi sans pouvoir consulter Dieu par Urim et Thumim, qui sont dans l’Ephod. C’est l’explication de Kimchi... Ils seront plusieurs jours sans Ephod, & sans Theraphims, 330 – говорит Jurieü c’est-à-dire qu’ils seront sans aucun oracle à consulter, ni faux, ni vrai, ni diabolique, ni divin, point d’Ephod, pour consulter Urim et Thummim, point de Theraphims, pour deviner par les Démons et apprendre par leur moyen quelque chose de leur destinée. Bien n’est plus clair et plus net que le Commentair de David Kimchi sur ce passage. «Le prophete, dit-il (Rabbi D. Kimchi In Oseam, cap. 3) dépeint les jours de la captivité, dans laquelle nous sommes présentement. Nous n’avont point de Roi, car nous sommes sous la Domination des Rois des Nations, et de leurs Princes. Nous n’avons point de sacrifice, que nous offrions au vrai Dieu, mais aussi n’avons-nous point de statuë, ni d’Idole élevée à l’honneur des faux Dieux. Nous n’avons point d’Ephod sacré, qui nous apprenne les choses futures, par Urim et Thummim, mais nous n’avons point aussi les Theraphims consacrez aux Idoles, qui président les choses à venir, selon l’opinion de ceux qui croient en eux. Voilà nôtre état dans nôtre captivité. 331 85s

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In the account of Jotham which we read above, there is a clear change between the historical material telling of the death of his 70 brothers, and Jotham " s parable of the trees. He knew and his listeners knew that he was saying a parable with a moral meaning, but this story of Solomon, is found in the middle of historical material without any indication of change. Furthermore, since Dr. Bucaille has been so careful to search for sources for Biblical stories, it must be asked why he has not taken the same care in relation to the Qur " an. He would find much useful material in books such as The Sources of Islam by W. St. Clair-Tisdall, who shows that this story was repeated among the Jews and is recorded in the II. Targum of the book of Esther. The account in the Targum includes the fact that the queen " s legs had hair like a man. This fact, not found in the Qur " an, is however included in the Muslim traditions in the Araish al Majalis. 176 Solomon " s death Another passage which needs to be considered here is the account of Solomon " s death as found in the Early Meccan Sura of Sabá (Sabá) 34:12–14, which reads, «And unto Solomon...We caused the fount of copper to gush forth for him, and there were of the jinns that worked in front of him (bain yadaihi), by the leave of his Lord, and if any one of them turned aside from Our command, We made him taste of the penalty of the blazing fire. They worked for him as he desired ... then when We decreed death upon (Solomon), nothing showed them his death except a little creeping creature of the earth, which gnawed away his staff. And when he fell the jinns saw clearly how, if they had known the unseen, they would not have continued in the humiliating penalty (of work).» Here we have the great King Solomon, leaning on his staff and watching over the jinns, like any overseer that one sees managing a few workers repairing a road. He dies propped up on his staff. Not one of his servants who prepare his food, not one of his generals who come to him for orders, not one of his nobles, and not even the hoopoe bird notices or pays the least bit of attention, until a worm slowly eats away at his staff and he finally falls to the floor!?!?

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Les dispositions sont les mêmes dans la majorité des diocèses de l’Église orthodoxe ukrainienne canonique, les mêmes que ce qu’a montré le résultat du vote au diocèse d’Odessa. Les gens sont pour le métropolite Onuphre, ils sont pour l’unité de l’Église ukrainienne avec le Patriarcat de Moscou. Ils ne soutiennent pas les actes de brigandage du patriarche Bartholomée, la légalisation du schisme qu’il met en place, et ils n’ont pas l’intention de se joindre aux schismatiques. E. Gratcheva : Monseigneur, à la suite de la tragédie de Kertch, mon collègue, le journaliste Vladimir Soloviov, a appelé à réintroduire la peine de mort pour punir des crimes de ce genre. Si tout était clair quant à la peine de mort, la question ne reviendrait pas sans cesse, ni dans les œuvres artistiques, ni dans les livres, ni au cinéma. Voyez les réflexions du prince Mychkine, de L’Idiot . Le cinéma, à ses débuts, avec, par exemple, un grand classique du cinéma mondial comme « Intolérance » de Griffith, est centré sur le thème de la peine de mort. Quel est votre avis personnel sur la question ? Nous en avons parlé plus d’une fois, mais voyez-vous un lien entre la religion et le rapport de l’état à la peine de mort, entre la culture nationale et le rapport à la peine de mort, comment cette question a-t-elle évolué dans le temps ? Le métropolite Hilarion : Ce sujet est examiné en détail dans les « Fondements de la conception sociale de l’Église orthodoxe russe », un document officiel adopté lors du Concile épiscopal jubilaire de l’an 2000. Il consacre tout un chapitre à la peine de mort, et il y est expliqué que son abolition est souhaitable du point de vue de l’Église, mais que l’état doit prendre des décisions concrètes à ce sujet en partant de la situation intérieure. A quoi sert la peine de mort ? Elle ne remédie pas aux conséquences du crime du malfaiteur. Elle ne peut aider que dans le cas où celui-ci continue à représenter un danger pour la société. Par ailleurs, la peine de mort a toujours été utilisée comme moyen de dissuasion, mais on constate de plus en plus souvent que les actes terroristes sont commis par des gens qui n’ont pas peur de la mort. Comme moyen de dissuasion, la peine de mort ne fonctionne pas. Alors, à quoi sert-elle ? Quels problèmes peut-on résoudre en réintroduisant la peine de mort ? Je ne pense pas qu’elle permette de résoudre quelque problème que ce soit dans les conditions actuelles. Il serait beaucoup plus utile de se consacrer sur l’éducation des jeunes, plutôt que sur ce genre de mesures.

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Le mystère de la Mère de Dieu ne fut pas révélé tout de suite aux chrétiens. Sur les rares images antiques de la Mère de Dieu, datant des V e , VI e , VIII e ou IX e siècles, elle est représentée comme une belle femme, portant parfois des boucles d’oreille ; ses lèvres sont charnues, le regard de ses grands yeux est clair. C’est ainsi qu’elle est représentée sur la célèbre mosaïque de Sainte-Sophie, à Constantinople, datant du IX e siècle, qu’on vient de recouvrir de voiles sur ordre des autorités turques. Dieu veuille qu’on ne la casse pas à coups de marteau, comme cela s’est fait au cours des siècles pour d’autres mosaïques. J’ai eu l’occasion de voir plus d’une fois cette représentation de la Mère de Dieu sous les traits d’une belle femme. Ensuite, une autre dimension de la vie de la Mère de Dieu a été révélée à l’Église. Par la voix des hymnographes et des poètes liturgiques, l’Église a parlé de ce que la Mère de Dieu avait ressenti lorsqu’elle se tenait près de la croix de son Fils. A partir du X e siècle et depuis, les icônes de la Mère de Dieu représentent la marque de la souffrance sur son visage, dont les yeux sont toujours tristes. Regardez la célèbre icône de la Vierge de Vladimir (XII siècle) ou  d’autres icônes byzantines et russes anciennes. Le visage de la Mère de Dieu est lumineux, mais toujours triste. C’est une toute autre beauté, non plus la beauté humaine des artistes et des mosaïstes du premier millénaire, mais la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible (I P 3,4), dévoilée à l’Église par l’image de la Reine des cieux. Même lorsque les anciennes images saintes représentent la Mère de Dieu avec l’Enfant dans les bras, même si l’Enfant joue dans ses bras, le visage de la Mère de Dieu reste triste, ses yeux sont empreints de tristesse, elle pressent le destin qui attend son Fils. En même temps, elle prie pour nous tous. Elle s’afflige lorsque nous avons de la peine, elle compatit quand nous sommes malades ou frappés par un malheur. Le mystère de la Mère de Dieu s’est révélé au cours des siècles à l’Église, avec le mystère de son intercession pour les hommes, pour le monde chrétien, pour chaque chrétien. Si l’on fête solennellement les évènements de la vie de la Mère de Dieu, sa Nativité, son Entrée au temple, Sa dormition, c’est parce qu’on a le sentiment de sa présence invisible dans nos vies, de sa proximité. Elle répond à nos prières, elle nous aide.

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L’entrée à Moscou est interdite et me voila confiné à Boldino. Au nom du ciel, chère Наталья Николаевна, ecrivez-moi malgré que vous ne le vouliez pas. Dites-moi où êtes-vous? avez-vous quitté Moscou? y a-t-il un chemin de travers qui puisse me mener à vos pieds? Je suis tout découragé et ne sais vraiment que faire. Il est clair que cette année (maudite année) notre mariage n’aura pas lieu. Mais n’est-ce pas que vous avez quitté Moscou? S’exposer de gaîté de cœur au beau milieu de la peste serait impardonnable. Je sais bien qu’on exagère toujours le tableau de ses ravages et le nombre des victimes; une jeune femme de Constantinople me disait jadis qu’il n’y avait que la canaille qui mourait de la peste — tout cela est bel et bon; mais il faut encore que les gens comme il faut prennent leurs précautions, car c’est là ce qui les sauve et non leur élégance et leur bon ton. Vous êtes donc à la campagne, bien à couvert de la choléra, n’est-ce pas? Envoyez-moi donc votre adresse et le bulletin de votre santé. Quant à nous, nous sommes cernés par les quarantaines, mais l’épidémie n’a pas encore pénétré. Boldino a l’air d’une île entourée de rochers. Point de voisins, point de livres. Un temps affreux. Je passe mon temps à griffonner et à enrager. Je ne sais que fait le pauvre monde, et comment va mon ami Polignac, Ecrivez-moi de ses nouvelles, car ici je ne lis point de journaux. Je deviens si imbécile que c’est une bénédiction. Что дедушка с его медной бабушкой? Оба живы и здоровы, не правда ли? Передо мной теперь географическая карта; я смотрю, как бы дать крюку и приехать к вам через Кяхту или через Архангельск? Дело в том, что для друга семь верст не крюк; а ехать прямо на Москву значит семь верст киселя есть (да еще какого? Московского!). Voilà bien de mauvaises plaisanteries. Je ris jaune, comme disent les poissardes. Adieu. Mettez-moi aux pieds de M-me votre mére; mes bien tendres hommages à toute la famille. Adieu, mon bel ange. Je baise le bout de vos ailes, comme disait Voltaire à des gens qui ne vous valaient pas.

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On voit déjà qu’il ne s’agit pas simplement d’un procédé dialectique, mais de quelque chose d’autre. Une purification, une κθαρσις est nécessaire: on doit abandonner tout ce qui est impur et même toutes les choses pures on doit franchir ensuite les hauteurs les plus sublimes de la sainteté, laisser derrière soi toutes les lumières divines, tous les sons et toutes les paroles célestes. C’est alors seulement qu’on pénètre dans les ténèbres où habite Celui qui est en dehors de toutes choses 25 . Cette voie d’ascension, où l’on s’affranchit graduellement de l’emprise de tout ce qui peut être connu, est comparée par Denys à la montée de Moïse sur le Sinaï à la rencontre de Dieu. Moïse commence par se faire purifier puis il se sépare des impurs c’est alors qu’il «entend les trompettes aux sons multiples, qu’il voit des feux nombreux dont les innombrables rayons répandent un vif éclat, que, séparé de la foule, il atteint, avec l’élite des prêtres, au sommet des ascensions divines. À ce degré pourtant, il n’est pas encore en relation avec Dieu, il ne contemple pas Dieu, car Dieu n’est pas visible, mais seulement le lieu où Dieu réside, ce qui signifie, je pense, que dans l’ordre visible et dans l’ordre intelligible les objets les plus divins et les plus sublimes ne sont que les raisons hypothétiques des attributs qui conviennent véritablement à Celui qui est totalement transcendant, raisons qui révèlent la présence de Celui qui dépasse toute saisie mentale, au-dessus des sommets intelligibles de ses plus saints lieux. C’est alors seulement que, dépassant le monde où l’on est vu et l’on voit (τν ρωμνων κα τν ρντων), Moïse pénètre dans la Ténèbre véritablement mystique de l’inconnaissance c’est là qu’il fait taire tout savoir positif, qu’il échappe entièrement à toute saisie et à toute vision, car il appartient tout entier à Celui qui est au delà de tout, car il ne s’appartient plus lui-même ni n’appartient à rien d’étranger, uni par le meilleur de lui-même à Celui qui échappe à toute connaissance, ayant renoncé à tout savoir positif, et grâce à cette inconnaissance même connaissant par delà toute intelligence» (κα τ µηδν γινσκειν, περ νον γινσκων) 26 . Il est clair à présent que la voie apophatique ou théologie mystique (car tel est le titre du traité consacré à la méthode des négations) a pour objet Dieu en tant qu’absolument inconnaissable. Il serait même inexact de dire qu’elle ait Dieu pour objet: la fin du texte que nous venons de citer nous montre qu’une fois parvenu au sommet extrême du cognoscible on doit s’affranchir de ce qui voit, comme de ce qui peut être vu, c’est-à-dire du sujet aussi bien que de l’objet de la perception. Dieu ne se présente plus comme objet, car il ne s’agit point de la connaissance, mais de l’union. La théologie négative est donc une voie vers l’union mystique avec Dieu, dont la nature nous reste inconnaissable.

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Pourquoi me suis-je permis cet excursus dans l’histoire de mon pays ? Parce que la société fondée sur la base de la relativité morale s’est avérée inviable. Que se produit-il dans le monde actuel ? La même chose qu’en Union soviétique, mais sans le marxisme-lénisime. La société séculariste actuelle proclame la relativité de la morale, se référant à la liberté et aux droits de l’homme : il n’existe pas de critère absolu pour différencier le bien du mal, chaque homme est porteur de ce critère et ce qui est bon pour moi peut ne pas l’être pour un autre. D’où la relativité de la morale. Et l’époque dans laquelle nous vivons s’en vante. Cette même époque qui a reçu chez les philosophes la dénomination d’époque postmoderne. Choisis n’importe quel modèle de comportement, il n’y a qu’une seule règle : ta liberté ne doit pas limiter la liberté des autres. Ce que tu crois, tes idéaux, pèches-tu ou te bats-tu contre le péché, constate-t-on dans ta vie un développement ou une dégradation morale, tout cela est absolument indifférent et n’intéresse personne. Ta liberté ne doit pas limiter la liberté des autres. Il y a encore le système de contrat social qui s’exprime dans la législation par « ne fais pas ce qui est interdit par la loi ». Et le bien, et le mal, alors ? Et le péché ? Le péché n’existe pas, il n’y a qu’un pluralisme d’opinions, il y a la liberté de la personne. Et la notion de péché est évincée de la société séculariste contemporaine. Que signifie alors la perfection morale de la personne ? Ce n’est pas clair. A quoi mène une conception de la liberté détachée du critère objectif de la distinction entre le bien et le mal ? A une crise profonde de la personnalité humaine. Beaucoup parlent aujourd’hui de la crise économique, de la crise de la zone euro, de la crise écologique, de la crise culturelle. Et je vous pose la question : qu’est-ce que c’est que cette époque de crises ? Peut-être n’y a-t-il en fait qu’une seule crise, une crise de la personne humaine ? Le mot crise traduit d’ailleurs le grec « jugement ». Peut-être la crise contemporaine est-elle un jugement de Dieu sur l’homme qui a perdu la notion de péché et la faculté de distinguer le bien du mal.

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Un passage tiré des Révélations de saint Séraphin de Sarov, écrites au début du XIX e siècle, nous fera comprendre, mieux que tous les exposés théologiques, en quoi consiste cette certitude, cette «gnose» ou conscience de l’union avec Dieu. Au cours d’un entretien qui avait lieu sur une lisière de forêt, par une matinée d’hiver, un disciple de saint Séraphin, l’auteur du texte que nous citons, dit à son maître: «– Je ne comprends pas, tout de même, comment on peut avoir la certitude d’être dans l’Esprit de Dieu. Comment pourrai-je reconnaître en moi-même, d’une façon sûre, sa manifestation ? – Je vous ai déjà dit, fit le Père Séraphin, que c’est bien simple. Je vous ai longuement parlé de l’état dans lequel se trouvent ceux qui sont dans l’Esprit de Dieu je vous ai expliqué aussi comment il faut reconnaître sa présence en nous… Que vous faut-il donc encore, mon ami ? – Il faut que je comprenne mieux tout ce que vous m’avez dit. – Mon ami, nous sommes tous les deux en ce moment dans l’Esprit de Dieu… Pourquoi ne voulez-vous pas me regarder ? – Je ne peux pas vous regarder, mon Père, répondis-je, vos yeux projettent des éclairs votre visage est devenu plus éblouissant que le soleil et j’ai mal aux yeux en vous regardant. – Ne craignez rien, dit-il, en ce moment, vous êtes devenu aussi clair que moi. Vous êtes aussi à présent dans la plénitude de l’Esprit de Dieu autrement, vous ne pourriez me voir tel que vous me voyez. Et, penché vers moi, il me dit tout bas à l’oreille: – Rendez donc grâce au Seigneur Dieu pour sa bonté infinie envers nous. Comme vous l’avez remarqué, je n’ai même pas fait le signe de croix il a suffi seulement que j’eusse prié Dieu en pensée, dans mon cœur, disant intérieurement: Seigneur, rends-le digne de voir clairement de ses yeux corporels cette descente de ton Esprit, dont Tu favorises tes serviteurs, lorsque Tu daignes leur apparaître dans la lumière magnifique de ta gloire. Et, comme vous le voyez, mon ami, le Seigneur exauça immédiatement cette prière de l’humble Séraphin… Combien devons-nous être reconnaissants à Dieu pour ce don ineffable accordé à nous deux ! Même les Pères du désert n’ont pas toujours eu de telles manifestations de sa bonté. C’est que la grâce de Dieu, telle une mère pleine de tendresse envers ses enfants, daigna consoler votre cœur meurtri, par l’intercession de la Mère de Dieu Elle-même… Pourquoi donc, mon ami, ne voulez-vous pas me regarder droit en face ? Regardez franchement, sans crainte: le Seigneur est avec nous.

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– А, и вы тут, – сказала она, увидав его. – Ну, что ваша бедная сестра? Вы не смотрите на меня так, – прибавила она. – С тех пор как все набросились на нее, все те, которые хуже ее во сто тысяч раз, я нахожу, что она сделала прекрасно. Я не могу простить Вронскому, что он не дал мне знать, когда она была в Петербурге. Я бы поехала к ней и с ней повсюду. Пожалуйста, передайте ей от меня мою любовь. Ну, расскажите же мне про нее. – Да, ее положение тяжело, она… – начал было рассказывать Степан Аркадьич, в простоте душевной приняв за настоящую монету слова княгини Мягкой «расскажите про вашу сестру». Княгиня Мягкая тотчас же по своей привычке перебила его и стала сама рассказывать. – Она сделала то, что все, кроме меня, делают, но скрывают; а она не хотела обманывать и сделала прекрасно. И еще лучше сделала, потому что бросила этого полоумного вашего зятя. Вы меня извините. Все говорили, что он умен, умен, одна я говорила, что он глуп. Теперь, когда он связался с Лидией Ивановной и с Landau, все говорят, что он полоумный, и я бы и рада не соглашаться со всеми, но на этот раз не могу. – Да объясните мне, пожалуйста, – сказал Степан Аркадьич, – что это такое значит? Вчера я был у него по делу сестры и просил решительного ответа. Он не дал мне ответа и сказал, что подумает, а нынче утром я вместо ответа получил приглашение на нынешний вечер к графине Лидии Ивановне. – Ну так, так! – с радостью заговорила княгиня Мягкая. – Они спросят у Landau, что он скажет. – Как у Landau? Зачем? Что такое Landau? – Как, вы не знаете Jules Landau, le fameux Jules Landau, le clair-voyant? Он тоже полоумный, но от него зависит судьба вашей сестры. Вот что происходит от жизни в провинции, вы ничего не знаете. Landau, видите ли, commis был в магазине в Париже и пришел к доктору. У доктора в приемной он заснул и во сне стал всем больным давать советы. И удивительные советы. Потом Юрия Мелединского – знаете, больного? – жена узнала про этого Landau и взяла его к мужу. Он мужа ее лечит. И никакой пользы ему не сделал, по-моему, потому что он все такой же расслабленный, но они в него веруют и возят с собой. И привезли в Россию. Здесь все на него набросились, и он всех стал лечить. Графиню Беззубову вылечил, и она так полюбила его, что усыновила.

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И пустяковая глава превращается в многонедельное мучение: вынашивание, раздумье, беременность, роды… Понедельник, 9 февраля 1976 Читая Леото, я вдруг понял, что – помимо всего прочего или, может быть, до всего прочего – правдивость его и укоренена, и выражается в языке. Он – последний французский писатель, болезненно чувствовавший фальшь и ложь того языка, что постепенно изнутри разлагал французский язык, соотношение в нем слова, предложения со смыслом, торжество в нем исподволь отвлеченности, " идеологизма " . Он пишет " les jeunes " в кавычках, потому что это слово стало означать что-то новое, какую-то собирательную " молодежь " , что-то – и в этом все дело – чего в действительности нет. " Non, vraiment, – пишет он, – la langue francaise, c " est ne pas cela. Tout peut s " exprimer clairement, et ne pas savoir etre clair est une inferiorite ou s " appliquer a ne pas l " etre ou s " en faire un merite, est pure sottise… " (XII, 86). Однако так теперь пишут все, и не только по-французски. Наша эпоха создала постепенно не только новый язык, но новое " чувство языка " . Причина этого двойная: идеологизм (утверждение как конкретного, реального того, чего на деле нет: " les jeunes " , " рабочий класс " , " История " , " l " humain " и т.д.) и, более банально, отрыв культуры от жизни, превращение ее в нечто самодостаточное: творчество из ничего, но потому из " ничего " и состоящее, безответственная игра " форм " и " структур " . Все эти дни по телевизии – зимние Олимпийские игры в Иннсбруке. Невозможно оторваться. Изумительная красота человеческого тела, претворяемого в усилие, движение, на глазах становящегося невесомым, " воплощенным духом " , освобождающего собственную свою тяжесть, эмпиричность, утилитарность ( " органы " ). Нет, не " темница души " , а ее жизнь, порыв, свобода и красота. Конечно, в спорте победа эта в глубочайшем смысле слова – символична. Эти тела состарятся, отяжелеют. Это – только прорыв и потому символ. Но сущность символа в том, что он являет и к чему, поэтому, зовет … Христос ходил по воде не потому, что был бестелесным, а потому, что тело Его было до конца Им , Его свободой, Его жизнью… Все в спорте – аскеза, целеустремленность, присущее ему целомудрие, органическая, а не искусственная красота, являемая в нем – все указывает, доказывает, являет возможность преображения.

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